Debout devant la porte d’un dépôt, Rosette veut se procurer de quelques sacs de farine pour sa famille. « Je suis en train de faire mon stock. J’ai déjà acheté de la braise, des haricots, de l’huile, et maintenant de la farine. Nous avons un peu peur, mais nous avons confiance. Notre armée va battre le M23 et nous l’encourageons », rapporte-t-elle.
À cause de la guerre, Bukavu est privée des denrées alimentaires en provenance du Nord-Kivu, en RDC. Conséquence : les prix commencent à monter. Dans son dépôt, Jean-Jacques Byeragi fait part de ses craintes.
« Le prix de la farine va augmenter car elle provient de Goma, pareil pour les haricots. D’autres proviennent du Rwanda. Le lait de Goma devient de plus en plus rare sauf pour ceux qui en avaient en grande quantité. La pomme de terre se vendait à 3 000 francs ; actuellement c’est à 3 500. S’il n’y a pas un couloir ouvert pour le commerce, les prix vont augmenter », assure-t-il.
« Nous avons besoin de silence »
Après avoir fini ses courses au marché, Lebon, 51 ans, jette son téléphone. Il accuse les réseaux sociaux de diffuser de fausses informations et il s’adresse au gouvernement congolais.
« Ce sont les réseaux sociaux qui créent la panique. Parfois on nous dit ceci, on nous dit cela, moi je suis favorable à ce que l’on ferme les réseaux. Le président Tshisekedi doit les couper car nous avons besoin de silence. Il faut laisser l’armée se battre », estime-t-il.
Dans son message à la société civile, le gouverneur du Sud-Kivu, le professeur Jean-Jacques Purusi, a exhorté les habitants à rester unis et à lutter contre la peur. Il appelle les Congolais à ne pas reproduire les erreurs du passé.
À cause de la guerre, Bukavu est privée des denrées alimentaires en provenance du Nord-Kivu, en RDC. Conséquence : les prix commencent à monter. Dans son dépôt, Jean-Jacques Byeragi fait part de ses craintes.
« Le prix de la farine va augmenter car elle provient de Goma, pareil pour les haricots. D’autres proviennent du Rwanda. Le lait de Goma devient de plus en plus rare sauf pour ceux qui en avaient en grande quantité. La pomme de terre se vendait à 3 000 francs ; actuellement c’est à 3 500. S’il n’y a pas un couloir ouvert pour le commerce, les prix vont augmenter », assure-t-il.
« Nous avons besoin de silence »
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