Lundi, 24 heures après le drame, des volontaires s'activaient encore avec des pelles et de simples pioches pour dégager des corps d'un fossé de plus de cinq mètres dans lequel au moins une soixantaine de personnes ont trouvé la mort dimanche.
Comme beaucoup d'Oromos, Dagafa accuse les forces de sécurité d'avoir provoqué cette bousculade en tirant sur la foule. « Les gens sont très en colère. Nous avons le cœur brisé par ce qui s'est passé. J'ai entendu que cinq personnes d'une même famille ont été retrouvées mortes. C'est une tragédie », se désole-t-il.
La police a tiré des gaz lacrymogènes, aucune trace de tirs à balles réelles et un médecin de l'hôpital de Bishoftu a confirmé à RFI que les corps ne portaient pas de blessures par balle. Mais qu'importe. Pour les Oromos qui manifestent depuis près d'un an contre le gouvernement éthiopien, ce qu'ils qualifient de « massacre de Bishoftu » est une nouvelle preuve de l'impunité des autorités éthiopienne.
Lundi, des manifestations et des heurts ont été signalés dans plusieurs villes oromos et le mouvement pourrait s'amplifier.
Comme beaucoup d'Oromos, Dagafa accuse les forces de sécurité d'avoir provoqué cette bousculade en tirant sur la foule. « Les gens sont très en colère. Nous avons le cœur brisé par ce qui s'est passé. J'ai entendu que cinq personnes d'une même famille ont été retrouvées mortes. C'est une tragédie », se désole-t-il.
La police a tiré des gaz lacrymogènes, aucune trace de tirs à balles réelles et un médecin de l'hôpital de Bishoftu a confirmé à RFI que les corps ne portaient pas de blessures par balle. Mais qu'importe. Pour les Oromos qui manifestent depuis près d'un an contre le gouvernement éthiopien, ce qu'ils qualifient de « massacre de Bishoftu » est une nouvelle preuve de l'impunité des autorités éthiopienne.
Lundi, des manifestations et des heurts ont été signalés dans plusieurs villes oromos et le mouvement pourrait s'amplifier.
Autres articles
-
Le gouvernement libyen confirme la mort du chef d'état-major des armées dans un accident d'avion près d'Ankara
-
Au Mali, les chefs d'État de l'AES harmonisent leurs positions lors de leur deuxième sommet
-
Narcotrafic: le Maroc extrade un chef présumé de réseau, la coopération judiciaire avec la France se renforce
-
Nigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement
-
Côte d’Ivoire: ouverture du procès de l'attaque jihadiste de Kafalo en juin 2020





Le gouvernement libyen confirme la mort du chef d'état-major des armées dans un accident d'avion près d'Ankara


