Sepp Blatter est encore président de la Fifa pour quelques mois. Et il continue à s’exprimer en tant que tel. Dans un entretien accordé au journal allemand Welt am Sonntag, le Suisse, qui a annoncé qu’il quitterait sa place à la fin de l’année 2015 juste après avoir été réélu pour un cinquième mandat début juin, revient sur les conditions de l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. En citant les noms de Nicolas Sarkozy et Christian Wulff, respectivement présidents de la France et de l’Allemagne en 2010, quand le vote a eu lieu.
« Avant l'attribution des Mondiaux au Qatar et en Russie il y a eu deux interventions politiques, explique Sepp Blatter. MM. Sarkozy et Wulff ont essayé d'influencer leurs délégués. C’est pour ça que maintenant, nous avons une Coupe du monde au Qatar. (…) Ceux qui l’ont décidé doivent prendre leurs responsabilités pour cela. » En l’occurrence, pour la France, le votant était Michel Platini. Le président de l’UEFA avait d’ailleurs été invité à l’Elysée, neuf jours avant le vote.
Quant à l’Allemagne, selon Sepp Blatter, elle a été invitée à voter pour le Qatar en raison « d’intérêts économiques ». « Regardez les entreprises allemandes, souligne le président de la Fifa. Deutsch Bahn (compagnie ferroviaire allemande), Hochtief (entreprise de BTP allemande) et beaucoup d’autres compagnies avaient des projets au Qatar bien avant que la Coupe du monde soit attribuée. » Les derniers mois de présidence de Sepp Blatter seront-ils agités que les premiers jours de son ultime mandat ?
L’ancien président de la République française n’a jamais caché ses liens avec le Qatar. Très proche de la nouvelle direction du PSG, Nicolas Sarkozy entretient des contacts de longue date avec le petit émirat.
RMC
« Avant l'attribution des Mondiaux au Qatar et en Russie il y a eu deux interventions politiques, explique Sepp Blatter. MM. Sarkozy et Wulff ont essayé d'influencer leurs délégués. C’est pour ça que maintenant, nous avons une Coupe du monde au Qatar. (…) Ceux qui l’ont décidé doivent prendre leurs responsabilités pour cela. » En l’occurrence, pour la France, le votant était Michel Platini. Le président de l’UEFA avait d’ailleurs été invité à l’Elysée, neuf jours avant le vote.
Platini en 2014 : « On ne m'a jamais demandé de voter pour le Qatar »
« Personne ne m'a dit pour qui je devais voter, avait assuré Michel Platini dans L’Equipe en juin 2014. Jamais le Qatar ne m'a demandé de voter pour lui. Ni Sarkozy ni personne ! C'est vrai que quand j'ai été invité pour un déjeuner en tête-à-tête avec le président de la République et que je me suis retrouvé avec les Qatariens, j'ai bien senti qu'il y avait un message subliminal, mais on ne m'a jamais demandé de voter pour eux. »Quant à l’Allemagne, selon Sepp Blatter, elle a été invitée à voter pour le Qatar en raison « d’intérêts économiques ». « Regardez les entreprises allemandes, souligne le président de la Fifa. Deutsch Bahn (compagnie ferroviaire allemande), Hochtief (entreprise de BTP allemande) et beaucoup d’autres compagnies avaient des projets au Qatar bien avant que la Coupe du monde soit attribuée. » Les derniers mois de présidence de Sepp Blatter seront-ils agités que les premiers jours de son ultime mandat ?
L’ancien président de la République française n’a jamais caché ses liens avec le Qatar. Très proche de la nouvelle direction du PSG, Nicolas Sarkozy entretient des contacts de longue date avec le petit émirat.
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