L’ancien président de la République du Sénégal Macky Sall s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis la sortie du Premier ministre Ousmane Sonko, sur les finances publiques du Sénégal.
« Je regrette les propos du Premier ministre qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal », a déclaré M. Sall dans une interview accordée lundi à Bloomberg TV à Londres.
Défendant la politique économique de son administration et l'augmentation de la dette, « qui a servi à financer les autoroutes et la construction de Diamniadio, une nouvelle ville satellite créée pour décongestionner la capitale, Dakar » Macky Sall de souligner : « Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible ». Et de renchérir, « Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement ».
Concernant les propos de Diomaye indiquant avoir trouvé « une situation économique, budgétaire, financière et sociale extrêmement difficile et complexe, qui a conduit notre pays dans la mauvaise direction », l’ancien Président a répliqué par l’affirmatif : « J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert. Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat ».
Parlant de son retour politique pour les législatives où il est en tête de la liste des candidats députés de la coalition Takku Wallu Sénégal, qui comprend également les partis de l'ex-président Abdoulaye Wade.
Macky : « J'ai accepté de renforcer l'opposition pour éviter une majorité toute-puissante qui pourrait être tentée de mener le pays sur une mauvaise voie ».
Pour rappel, l'étude, menée par le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko a montré que le ratio dette/PIB s'élevait en moyenne à 76,3 % au cours des cinq dernières années de règne de Macky Sall, soit plus que les 65,9 % annoncés. Elle a également révélé que le déficit budgétaire s'élevait à plus de 10 % du PIB à la fin de 2023, soit près du double de ce qui avait été annoncé précédemment.
Moody's Ratings a abaissé la note de change à long terme du pays d'Afrique de l'Ouest à B1, quatre niveaux en dessous de la catégorie d'investissement, suite à l'annonce des conclusions de Sonko le 26 septembre.
« Je regrette les propos du Premier ministre qui sont totalement faux et qui ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal », a déclaré M. Sall dans une interview accordée lundi à Bloomberg TV à Londres.
Défendant la politique économique de son administration et l'augmentation de la dette, « qui a servi à financer les autoroutes et la construction de Diamniadio, une nouvelle ville satellite créée pour décongestionner la capitale, Dakar » Macky Sall de souligner : « Il ne faut pas se mettre dans la tête que l’on peut se développer sans dette, ce n’est pas possible ». Et de renchérir, « Il ne faut pas confondre emprunter pour financer le développement et parler de surendettement ».
Concernant les propos de Diomaye indiquant avoir trouvé « une situation économique, budgétaire, financière et sociale extrêmement difficile et complexe, qui a conduit notre pays dans la mauvaise direction », l’ancien Président a répliqué par l’affirmatif : « J’ai quitté un pays où les indicateurs étaient au vert. Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat ».
Parlant de son retour politique pour les législatives où il est en tête de la liste des candidats députés de la coalition Takku Wallu Sénégal, qui comprend également les partis de l'ex-président Abdoulaye Wade.
Macky : « J'ai accepté de renforcer l'opposition pour éviter une majorité toute-puissante qui pourrait être tentée de mener le pays sur une mauvaise voie ».
Pour rappel, l'étude, menée par le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko a montré que le ratio dette/PIB s'élevait en moyenne à 76,3 % au cours des cinq dernières années de règne de Macky Sall, soit plus que les 65,9 % annoncés. Elle a également révélé que le déficit budgétaire s'élevait à plus de 10 % du PIB à la fin de 2023, soit près du double de ce qui avait été annoncé précédemment.
Moody's Ratings a abaissé la note de change à long terme du pays d'Afrique de l'Ouest à B1, quatre niveaux en dessous de la catégorie d'investissement, suite à l'annonce des conclusions de Sonko le 26 septembre.
Autres articles
-
Lettre aux Chefs d'Etat de la Cedeao (Par Fernando Dias da Costa)
-
Le budget 2026 du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération arrêté à 39 milliards de francs CFA
-
Budget 2026 : le MEPC mise sur la transformation économique et le soutien au secteur privé
-
Guinée-Bissau : 17 organisations de la société civile exigent la publication immédiate des résultats électoraux
-
Formation professionnelle : 38 nouveaux centres et 300 formateurs recrutés, les mesures phares pour 2026




Lettre aux Chefs d'Etat de la Cedeao (Par Fernando Dias da Costa)


