«Jimmy Adjovi Boco, Diambars vient de souffler ses 10 bougies à Lille. Que ressentez-vous aujourd'hui ?
Une grande fierté. On a eu la tête dans le guidon pendant ces dix années et c'est vraiment la première fois qu'on s'arrête et qu'on a assez de recul pour faire un vrai bilan. On s'aperçoit qu'il y a eu beaucoup de chemin parcouru, beaucoup de bons résultats et de bons moments vécus avec les jeunes et les familles.
Plusieurs premiers contrats professionnels ont validé votre travail...
Oui, cela remonte déjà à deux ans. Le premier contrat a été paraphé par Idrissa Gana Gueye à Lille. Ça me fait plaisir qu'il soit le premier car il porte en lui toutes les valeurs qu'on essaie de défendre. C'est un gros travailleur, il n'était pas le plus talentueux à l'époque. Aujourd'hui il fait partie des espoirs du LOSC, du football sénégalais et même africain. C'est une grosse émotion à chaque fois que l'on fait signer un contrat pro. A côté de ça, c'est aussi une grande fierté quand nos jeunes ont leur bac ou intègrent une grande école. L'un d'entre eux vient d'être admis dans une université canadienne. On est des parents heureux !
«Avec le club de Diambars, l'objectif est de monter en D1 sénégalaise»
Qu'en est-il du club Diambars ?
On est actuellement en D2 sénégalaise depuis deux saisons, l'équipe est une vraie composante de l'Institut, avec uniquement des joueurs issus de chez nous. L'objectif, c'est de monter, non pas en allant chercher des joueurs à l'extérieur mais en s'appuyant sur nos jeunes. Le niveau de notre club doit refléter le niveau de notre formation. Cela permet aussi à nos jeunes d'avoir des débouchés, on a aujourd'hui 20 pros, âgés en moyenne de 21 ans. On tient à la qualité du jeu pratiqué. Bernard (Lama) et moi tenons cependant à l'efficacité, on ne doit pas dissocier les deux aspects.
Aujourd'hui, les gamins de Diambars sont présents dans les sélections sénégalaises...
On ne peut pas avoir des joueurs comme Kara (Mbodji) à Tromsö (Norvège), sollicité par des clubs anglais, ou comme Idrissa à Lille, sans imaginer qu'ils iront taper à un moment donné à la porte de la sélection. Pour moi, c'est aussi amener avec eux les valeurs qu'on leur a enseignées : le jeu, le respect, le travail. Le football africain ne s'en sortira que par ça.
«En faire des champions de la vie»
Où en sont vos relations avec la Fédération sénégalaise, qui n'étaient pas forcément harmonieuses à une certaine période ?
On n'a jamais eu de problème, il n'y avait pas de relations. Saër Seck devenant vice-président de la Fédé, il a mis le train en marche et les relations se sont normalisées. Diambars, c'est un plus aujourd'hui pour la Fédé. On ne la remplace pas, on ne fait que renforcer son travail. On démontre que notre travail va dans l'intérêt du foot sénégalais et africain.
Quelles sont les dernières bonnes nouvelles du côté de Diambars ?
On a effectivement un joueur qui va signer sous peu à la Gantoise, Seydou Ndiaye. Un autre, Joseph Lopy, un milieu défensif, va signer à Sochaux. On les accompagne. Non seulement on les a formés, mais on les suit après. On est toujours là pour les aider dans leur vie tout court. On travaille justement sur ce que l'on a appelé le «projet de vie» de ces jeunes. On a commencé par faire du foot passion un moteur d'éducation. On tend aujourd'hui vers un autre slogan, champions de la vie.»
Une grande fierté. On a eu la tête dans le guidon pendant ces dix années et c'est vraiment la première fois qu'on s'arrête et qu'on a assez de recul pour faire un vrai bilan. On s'aperçoit qu'il y a eu beaucoup de chemin parcouru, beaucoup de bons résultats et de bons moments vécus avec les jeunes et les familles.
Plusieurs premiers contrats professionnels ont validé votre travail...
Oui, cela remonte déjà à deux ans. Le premier contrat a été paraphé par Idrissa Gana Gueye à Lille. Ça me fait plaisir qu'il soit le premier car il porte en lui toutes les valeurs qu'on essaie de défendre. C'est un gros travailleur, il n'était pas le plus talentueux à l'époque. Aujourd'hui il fait partie des espoirs du LOSC, du football sénégalais et même africain. C'est une grosse émotion à chaque fois que l'on fait signer un contrat pro. A côté de ça, c'est aussi une grande fierté quand nos jeunes ont leur bac ou intègrent une grande école. L'un d'entre eux vient d'être admis dans une université canadienne. On est des parents heureux !
«Avec le club de Diambars, l'objectif est de monter en D1 sénégalaise»
Qu'en est-il du club Diambars ?
On est actuellement en D2 sénégalaise depuis deux saisons, l'équipe est une vraie composante de l'Institut, avec uniquement des joueurs issus de chez nous. L'objectif, c'est de monter, non pas en allant chercher des joueurs à l'extérieur mais en s'appuyant sur nos jeunes. Le niveau de notre club doit refléter le niveau de notre formation. Cela permet aussi à nos jeunes d'avoir des débouchés, on a aujourd'hui 20 pros, âgés en moyenne de 21 ans. On tient à la qualité du jeu pratiqué. Bernard (Lama) et moi tenons cependant à l'efficacité, on ne doit pas dissocier les deux aspects.
Aujourd'hui, les gamins de Diambars sont présents dans les sélections sénégalaises...
On ne peut pas avoir des joueurs comme Kara (Mbodji) à Tromsö (Norvège), sollicité par des clubs anglais, ou comme Idrissa à Lille, sans imaginer qu'ils iront taper à un moment donné à la porte de la sélection. Pour moi, c'est aussi amener avec eux les valeurs qu'on leur a enseignées : le jeu, le respect, le travail. Le football africain ne s'en sortira que par ça.
«En faire des champions de la vie»
Où en sont vos relations avec la Fédération sénégalaise, qui n'étaient pas forcément harmonieuses à une certaine période ?
On n'a jamais eu de problème, il n'y avait pas de relations. Saër Seck devenant vice-président de la Fédé, il a mis le train en marche et les relations se sont normalisées. Diambars, c'est un plus aujourd'hui pour la Fédé. On ne la remplace pas, on ne fait que renforcer son travail. On démontre que notre travail va dans l'intérêt du foot sénégalais et africain.
Quelles sont les dernières bonnes nouvelles du côté de Diambars ?
On a effectivement un joueur qui va signer sous peu à la Gantoise, Seydou Ndiaye. Un autre, Joseph Lopy, un milieu défensif, va signer à Sochaux. On les accompagne. Non seulement on les a formés, mais on les suit après. On est toujours là pour les aider dans leur vie tout court. On travaille justement sur ce que l'on a appelé le «projet de vie» de ces jeunes. On a commencé par faire du foot passion un moteur d'éducation. On tend aujourd'hui vers un autre slogan, champions de la vie.»
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