L’heure est d’abord à l’action et Ali Bongo reste maître de son agenda, explique David Ella Mintsa, le porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, parti au pouvoir) à notre correspondant au Gabon, Yves-Laurent Goma: « Le propos du président me parait sans équivoque, le chef de l’État dans ce discours indique clairement que son ambition pour servir le Gabon reste intact, de ce fait il se projette dans l’avenir en évoquant, notamment, les grands défis que constituent la problématique de la création d’emplois, l’amélioration des performances du secteur éducatif. Il n’y a donc pas besoin de spéculer outre mesure sur le sens de telle ou telle phrase qui ferait allusion à la prochaine élection présidentielle. La posture du Président est claire, le chef de l’État est dans le temps de l’action, il est à la tâche pour répondre aux nombreuses attentes de nos compatriotes. »
« Dégradation sérieuse »
Côté opposition, on n’accueille pas les déclarations présidentielles de la même manière. L'opposant Albert Ondo Ossa, professeur d'économie à l'université de Libreville, ancien ministre de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, estime au contraire au micro de Claire Fages que le bilan d'Ali Bongo est négatif et qu'il doit se retirer : « Quand on revoit les déclarations d’Ali Bongo en 2009, on se rend compte qu’en quatorze ans, aucune d’entre elles n’a été réalisées. Le Gabon a connu une dégradation sérieuse, Bongo en quatorze ans de pouvoir n’a jamais été aux côtés des Gabonais, encore moins des couches sociales les plus défavorisées. Il a plutôt, durant ses années de pouvoir, été aux côtés de ses amis, aux côtés de jeunes incompétents, sans qualifications ni expérience, aux côtés de délinquants reconnus ayant détourné des biens et des fonds publics. Pour ma part, ce qu’Ali Bongo a de mieux à faire, c’est se taire et se retirer. »
« Dégradation sérieuse »
Côté opposition, on n’accueille pas les déclarations présidentielles de la même manière. L'opposant Albert Ondo Ossa, professeur d'économie à l'université de Libreville, ancien ministre de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur, estime au contraire au micro de Claire Fages que le bilan d'Ali Bongo est négatif et qu'il doit se retirer : « Quand on revoit les déclarations d’Ali Bongo en 2009, on se rend compte qu’en quatorze ans, aucune d’entre elles n’a été réalisées. Le Gabon a connu une dégradation sérieuse, Bongo en quatorze ans de pouvoir n’a jamais été aux côtés des Gabonais, encore moins des couches sociales les plus défavorisées. Il a plutôt, durant ses années de pouvoir, été aux côtés de ses amis, aux côtés de jeunes incompétents, sans qualifications ni expérience, aux côtés de délinquants reconnus ayant détourné des biens et des fonds publics. Pour ma part, ce qu’Ali Bongo a de mieux à faire, c’est se taire et se retirer. »
Autres articles
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban