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Gabon: à Libreville, les révélations des Pandora papers font parler

Au Gabon, les langues se délient après les révélations des Pandora Papers, l’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation sur les secrets de la finance offshore. Enquête dans laquelle le président gabonais Ali Bongo est cité comme étant le propriétaire de deux sociétés immatriculées aux îles vierges britanniques.



Premier à s’exprimer publiquement sur le sujet, l’opposant Alexandre Barro Chambrier. Lors d’une conférence de presse, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) a condamné des pratiques qui privent le Gabon des ressources nécessaires pour son développement. « D’ailleurs, si nous étions dans des États de droit, on se saisirait de cela pour édifier l’opinion. Il est évident que nous avons là encore des éléments qui prouvent que nous sommes loin de la transparence. »
 
« Rien de répréhensible… »
Selon le consortium des journalistes, Ali Bongo, à l’époque ministre de la Défense, aurait créé la société Cresthill Worldwide Limited, immatriculée le 30 mars 2007 aux îles Vierges britanniques. Ali Bongo serait également le patron de Gazeebo Investment Limited créée en décembre 2007. La présidence gabonaise a tenu à minimiser ces révélations. Pour Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République, Les deux sociétés en question n’existent plus. « Au final, les personnes essayent de monter un scandale sur rien du tout. On peut se poser cette question de ’’Pourquoi cet acharnement ?'' En plus de cela, les faits n’ont rien de répréhensible ».
 
Des centaines de chefs d’État, responsables publics, et personnalités du show-business sont éclaboussées par ce scandale.

RFI

Vendredi 8 Octobre 2021 - 09:20


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