Le Rwanda n’a pas hésité à menacer l’ONU : si le rapport sortait ou « fuitait », avait prévenu Kigali, les casques bleus rwandais seraient retirés des opérations de maintien de la paix. Au siège de l’ONU à New York, la menace est prise au sérieux.
Il y a plus de 3 300 casques bleus rwandais au Darfour et leur départ serait difficile à combler. Ce qui irrite le plus le Rwanda dans le rapport c’est l’utilisation du mot génocide pour décrire les crimes commis par son armée et ses alliés congolais dans l’est de la République démocratique du Congo entre 1996 et 1998.
Le Front patriotique rwandais pourchassait alors dans les camps hutus d’anciens responsables du génocide de 1994 qui avait fait près de 800 000 morts principalement tutsis. Dans de nombreux villages des milliers de réfugiés hutus sont à leur tour massacrés parfois à coup de marteau ou de hache.
Selon la version que s’est procurée le quotidien Le Monde mais qui a été modifiée selon l’ONU, ces attaques systématiques et généralisées pourraient, si elles sont prouvées devant un tribunal compétent être elles-aussi qualifiées de génocide. Le terme lourd de symboles fait mal à Kigali.
Le cabinet du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est lui dans l’embarras. Il a mis en garde les auteurs du rapport contre l’utilisation du mot génocide en leur demandant de vérifier leur base juridique.
Il y a plus de 3 300 casques bleus rwandais au Darfour et leur départ serait difficile à combler. Ce qui irrite le plus le Rwanda dans le rapport c’est l’utilisation du mot génocide pour décrire les crimes commis par son armée et ses alliés congolais dans l’est de la République démocratique du Congo entre 1996 et 1998.
Le Front patriotique rwandais pourchassait alors dans les camps hutus d’anciens responsables du génocide de 1994 qui avait fait près de 800 000 morts principalement tutsis. Dans de nombreux villages des milliers de réfugiés hutus sont à leur tour massacrés parfois à coup de marteau ou de hache.
Selon la version que s’est procurée le quotidien Le Monde mais qui a été modifiée selon l’ONU, ces attaques systématiques et généralisées pourraient, si elles sont prouvées devant un tribunal compétent être elles-aussi qualifiées de génocide. Le terme lourd de symboles fait mal à Kigali.
Le cabinet du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est lui dans l’embarras. Il a mis en garde les auteurs du rapport contre l’utilisation du mot génocide en leur demandant de vérifier leur base juridique.
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