Les combats qui font rage depuis avril au Soudan entre l'armée et les paramilitaires ont à ce jour provoqué le déplacement de 7,1 millions de personnes, a indiqué, jeudi 21 décembre, un porte-parole de l'ONU, alertant sur "la crise de déplacement la plus importante au monde".
La guerre entre le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son second, le général Mohamed Hamdane Daglo, patron des redoutées Forces de soutien rapide (FSR), s'est étendue la semaine dernière à l'État d'al-Jazira dans le centre-est du pays, jusqu'alors épargné. Elle s'approche ainsi de la ville de Wad Madani qui servait de plaque-tournante humanitaire et de refuge pour de précédents déplacés.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), jusqu'à 300 000 personnes ont fui Wad Madani à l'approche des combats.
Selon l'Unicef, au moins 150 000 enfants ont été forcés de fuir leur domicile dans l'État d'al-Jazira "en moins d'une semaine".
"Nos collègues au Soudan ont entendu des histoires à glacer le sang de la part de femmes et d'enfants ayant vécu un trajet épouvantable pour arriver à Madani", a commenté la patronne de l'Unicef Catherine Russell dans un communiqué. "Et maintenant, même cette impression fragile de sécurité explose au moment où ces mêmes enfants ont encore une fois été forcés à fuir", est-il aussi écrit dans le texte. "Aucun enfant ne devrait vivre les horreurs de la guerre".
La guerre entre le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son second, le général Mohamed Hamdane Daglo, patron des redoutées Forces de soutien rapide (FSR), s'est étendue la semaine dernière à l'État d'al-Jazira dans le centre-est du pays, jusqu'alors épargné. Elle s'approche ainsi de la ville de Wad Madani qui servait de plaque-tournante humanitaire et de refuge pour de précédents déplacés.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), jusqu'à 300 000 personnes ont fui Wad Madani à l'approche des combats.
Au moins 150 000 enfants forcés de fuir leur domicile
"Ces nouveaux mouvements portent la population de déplacés à 7,1 millions", dont 1,5 million se sont réfugiés dans les pays voisins, a précisé Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU.Selon l'Unicef, au moins 150 000 enfants ont été forcés de fuir leur domicile dans l'État d'al-Jazira "en moins d'une semaine".
"Nos collègues au Soudan ont entendu des histoires à glacer le sang de la part de femmes et d'enfants ayant vécu un trajet épouvantable pour arriver à Madani", a commenté la patronne de l'Unicef Catherine Russell dans un communiqué. "Et maintenant, même cette impression fragile de sécurité explose au moment où ces mêmes enfants ont encore une fois été forcés à fuir", est-il aussi écrit dans le texte. "Aucun enfant ne devrait vivre les horreurs de la guerre".
Autres articles
-
Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale
-
Est de la RDC: comment réagit la communauté internationale à l’offensive de l’AFC/M23
-
Commerce: une taxe de 3 euros imposée sur tous les petits colis importés dans l'UE à partir du 1er juillet 2026
-
Tentative de coup d’État au Bénin: le chef de la diplomatie nigériane réagit à l’appui militaire d’Abuja
-
Cameroun: première audience pour 77 personnes arrêtées après les contestations post-électorales





Hong Kong: Jimmy Lai, figure du camp pro-démocratie, condamné au nom de la sécurité nationale


