Ce projet de résolution contraste avec les habituelles précautions prises par le Conseil de sécurité : il nomme en toutes lettres la Fédération de Russie, il condamne clairement l’agression russe. Et il a été placé sous le chapitre 7 des menaces à la paix et à la sécurité dans le monde, ce qui lui confère une plus grande force symbolique.
Il faut d’habitude des semaines pour négocier un tel texte entre membres du Conseil, avec des omissions et des compromis. Mais voilà, les diplomates savent déjà que la Russie opposera un veto à ce texte alors les formules sont plus franches. Ils n’avaient rien à perdre, puisque tout est perdu d’avance.
Lorsqu’il est utilisé par l’un des cinq membres permanents, le veto montre les limites du multilatéralisme. Mais ce veto russe tout à l’heure va franchir un cran de plus : car il va être utilisé pour absoudre un membre permanent mettant lui-même en péril la paix et la sécurité internationales sans que le monde entier puisse réagir. Dans ce cas-là, le veto dévoile crûment la faillite de la diplomatie.
L'aide d’urgence débloquée pour les civils ukrainiens
Par ailleurs, le patron de l’ONU, Antonio Guterres a annoncé, jeudi 24 février, que les Nations unies avaient débloqué 20 millions de dollars pour l’aide d’urgence humanitaire en Ukraine et aux pays voisins.
« Les opérations militaires russes au sein du territoire souverain d’Ukraine sont d’une ampleur jamais vue depuis des décennies. J’ai été clair: ce genre de mesures unilatérales va à l’encontre directement de la Charte des Nations unies. C’est injuste, c’est inadmissible, mais ce n’est pas irréversible. Je réitère mon appel d’hier soir (mercredi) au président Poutine : arrêtez l’opération militaire, ramenez les troupes en Russie », a martelé Antonio Guterres
Les Nations unies intensifient leurs opérations humanitaires dans et autour de l’Ukraine et ont attribué 20 millions de dollars du fonds de réponse pour répondre aux besoins urgents. « Nous aidons les gens qui en ont besoin, peu importe qui et où ils sont », a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
Il faut d’habitude des semaines pour négocier un tel texte entre membres du Conseil, avec des omissions et des compromis. Mais voilà, les diplomates savent déjà que la Russie opposera un veto à ce texte alors les formules sont plus franches. Ils n’avaient rien à perdre, puisque tout est perdu d’avance.
Lorsqu’il est utilisé par l’un des cinq membres permanents, le veto montre les limites du multilatéralisme. Mais ce veto russe tout à l’heure va franchir un cran de plus : car il va être utilisé pour absoudre un membre permanent mettant lui-même en péril la paix et la sécurité internationales sans que le monde entier puisse réagir. Dans ce cas-là, le veto dévoile crûment la faillite de la diplomatie.
L'aide d’urgence débloquée pour les civils ukrainiens
Par ailleurs, le patron de l’ONU, Antonio Guterres a annoncé, jeudi 24 février, que les Nations unies avaient débloqué 20 millions de dollars pour l’aide d’urgence humanitaire en Ukraine et aux pays voisins.
« Les opérations militaires russes au sein du territoire souverain d’Ukraine sont d’une ampleur jamais vue depuis des décennies. J’ai été clair: ce genre de mesures unilatérales va à l’encontre directement de la Charte des Nations unies. C’est injuste, c’est inadmissible, mais ce n’est pas irréversible. Je réitère mon appel d’hier soir (mercredi) au président Poutine : arrêtez l’opération militaire, ramenez les troupes en Russie », a martelé Antonio Guterres
Les Nations unies intensifient leurs opérations humanitaires dans et autour de l’Ukraine et ont attribué 20 millions de dollars du fonds de réponse pour répondre aux besoins urgents. « Nous aidons les gens qui en ont besoin, peu importe qui et où ils sont », a rappelé le secrétaire général de l’ONU.
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