Ce sont des journalistes de la presse privée déterminés à défendre leur métier qui ont manifesté, ce lundi, devant le siège de la Haute Autorité de la communication pour non seulement dénoncer « le viol de la liberté de la presse par les pouvoirs publics », mais aussi « le silence de l’organe de régulation des médias en Guinée face à cette situation ».
« Je suis là pour exprimer mon indignation, ce n’est pas normal qu’un journaliste soit emprisonné, dans les autres pays ça n’existe pas, pourquoi ça existe en Guinée ? Nous aussi on veut mettre fin à cela, il faut que ça s’arrête, on en a marre ! », nous témoigne une journaliste.
« La liberté de la presse est totalement menacée dans ce pays et le combat va continuer jusqu’au bout, ajoute un confrère. On reste engagé et motivé jusqu’à ce que la presse soit respectée dans ce pays et que la presse soit vraiment considérée et que nous ayons notre place ici et on ne va pas se taire. »
« Il y a un climat de méfiance »
« Nous voulons interpeller la Haute Autorité de la communication par rapport à son silence à cette décision liberticide qu’on est en train de mettre en vigueur pour pouvoir bâillonner la presse, ça ne marchera pas et on ne se laissera pas faire », prévient un autre reporter.
D’autres encore s’inquiètent : « Il faut leur dire que nous sommes des journalistes, mais nous ne sommes pas des journalistes que pour diffuser des infos sur la météo. Nous diffusions également des infos qui les dérangent et ça va venir de plus en plus et si à chaque fois que nous diffusons des infos qui les dérangent ils vont nous envoyer devant le juge pénal, ils vont envoyer tout le monde. »
« Il y a un climat de méfiance entre les journalistes et les autorités, un climat de peur, d’insécurité en fait. Les journalistes ne sentent pas en sécurité. »
Outre ces cris de détresse, les patrons de presse guinéens eux appellent à l’union sacrée pour défendre la corporation.
« Je suis là pour exprimer mon indignation, ce n’est pas normal qu’un journaliste soit emprisonné, dans les autres pays ça n’existe pas, pourquoi ça existe en Guinée ? Nous aussi on veut mettre fin à cela, il faut que ça s’arrête, on en a marre ! », nous témoigne une journaliste.
« La liberté de la presse est totalement menacée dans ce pays et le combat va continuer jusqu’au bout, ajoute un confrère. On reste engagé et motivé jusqu’à ce que la presse soit respectée dans ce pays et que la presse soit vraiment considérée et que nous ayons notre place ici et on ne va pas se taire. »
« Il y a un climat de méfiance »
« Nous voulons interpeller la Haute Autorité de la communication par rapport à son silence à cette décision liberticide qu’on est en train de mettre en vigueur pour pouvoir bâillonner la presse, ça ne marchera pas et on ne se laissera pas faire », prévient un autre reporter.
D’autres encore s’inquiètent : « Il faut leur dire que nous sommes des journalistes, mais nous ne sommes pas des journalistes que pour diffuser des infos sur la météo. Nous diffusions également des infos qui les dérangent et ça va venir de plus en plus et si à chaque fois que nous diffusons des infos qui les dérangent ils vont nous envoyer devant le juge pénal, ils vont envoyer tout le monde. »
« Il y a un climat de méfiance entre les journalistes et les autorités, un climat de peur, d’insécurité en fait. Les journalistes ne sentent pas en sécurité. »
Outre ces cris de détresse, les patrons de presse guinéens eux appellent à l’union sacrée pour défendre la corporation.
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