La Commission électorale guinéenne ressemble chaque jour un peu plus à un bateau ivre. Depuis trois jours, on assiste à une fronde contre Loucény Camara. Lundi 11 octobre 2010, une douzaine de membres ont signé une pétition pour réclamer son départ. Mardi, trois chefs de département ont même voulu organiser une passation de service pour placer à la tête de l'institution le doyen Foumba Camara, avant de renoncer à cette manœuvre peu orthodoxe.
La bataille que se livrent Alpha Condé et Cellou dalein Diallo
Pendant ce temps les pétitionnaires envoyaient une lettre au général Konaté et aux institutions de la transition. Les frondeurs étaient même sur le point d'organiser une plénière mais ils ont trouvé portes close à la CENI. Il fut même envisagé un instant de les faire ouvrir de force. Bref, la CENI est paralysée par cette guerre interne, et l'on commence à entendre des voix réclamer sa dissolution.
Cette guerre interne est bien entendu la traduction de la bataille que se livrent Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo pour le contrôle de la CENI. Malgré les poignées de main publiques et les déclarations apaisantes, les deux candidats sont à couteaux tirés.
Cellou Dalein Diallo a déjà prévenu qu'il n'y aurait pas d'élection si Loucény Camara était maintenu à la tête de la CENI. Mais au vu de la paralysie actuelle, beaucoup commencent à douter que l'échéance du 24 octobre, date du second tour, puisse être tenue.
La bataille que se livrent Alpha Condé et Cellou dalein Diallo
Pendant ce temps les pétitionnaires envoyaient une lettre au général Konaté et aux institutions de la transition. Les frondeurs étaient même sur le point d'organiser une plénière mais ils ont trouvé portes close à la CENI. Il fut même envisagé un instant de les faire ouvrir de force. Bref, la CENI est paralysée par cette guerre interne, et l'on commence à entendre des voix réclamer sa dissolution.
Cette guerre interne est bien entendu la traduction de la bataille que se livrent Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo pour le contrôle de la CENI. Malgré les poignées de main publiques et les déclarations apaisantes, les deux candidats sont à couteaux tirés.
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