La Cour internationale de justice (CIJ) a donné raison ce 19 mai 2025 à la Guinée équatoriale dans un litige qui l'oppose depuis des décennies au Gabon au sujet de trois petites îles situées dans des eaux potentiellement riches en pétrole. Les deux nations voisines d'Afrique centrale se disputent depuis le début des années 1970 Mbanié, une île d'une trentaine d'hectares, et deux îlots plus petits, Cocotiers et Conga.
Ces trois îles se trouvent dans la baie de Corisco, zone riche en pétrole. Plus au nord, on retrouve les champs pétroliers du Nigeria, et au sud les gisements gabonais et congolais. La potentielle présence d’or noir autour de ses îlots est l'enjeux principal du conflit.
À l’origine, une convention franco-espagnole qui date de juin 1900 fixant les frontières entre la Guinée équatoriale et le Gabon. Selon ce traité, les grandes îles Corisco et Elobey relèvent de l’autorité de la Guinée équatoriale.
Le texte ne mentionne pas les trois îlots. Mais, au vu de la proximité avec Corisco (une dizaine de kilomètres), Malabo a toujours considéré qu'ils lui appartenaient. Quant aux Gabonais, ils invoquaient un traité ultérieur, la Convention de Bata, signée en 1974 selon Libreville et qui lui confèrerait la souveraineté sur les îles.
La Guinée équatoriale, elle, mettait en doute la légitimité de ce document, dont le Gabon n'a pu présenter qu'une photocopie non-authentifiée
Après plusieurs médiations internationales, les deux pays avaient fini par s’en remettre à la CIJ.
Ces trois îles se trouvent dans la baie de Corisco, zone riche en pétrole. Plus au nord, on retrouve les champs pétroliers du Nigeria, et au sud les gisements gabonais et congolais. La potentielle présence d’or noir autour de ses îlots est l'enjeux principal du conflit.
À l’origine, une convention franco-espagnole qui date de juin 1900 fixant les frontières entre la Guinée équatoriale et le Gabon. Selon ce traité, les grandes îles Corisco et Elobey relèvent de l’autorité de la Guinée équatoriale.
Le texte ne mentionne pas les trois îlots. Mais, au vu de la proximité avec Corisco (une dizaine de kilomètres), Malabo a toujours considéré qu'ils lui appartenaient. Quant aux Gabonais, ils invoquaient un traité ultérieur, la Convention de Bata, signée en 1974 selon Libreville et qui lui confèrerait la souveraineté sur les îles.
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