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Ils attendront la paix: une famille ukrainienne réfugiée côté slovaque

Convaincus que la guerre en Ukraine durera, certains Ukrainiens ont quitté leur pays et sont partis s’installer autre part. Sergueï, Alona et leurs enfants sont à Košice, en Slovaquie, à 100 kilomètres de la frontière ukrainienne.



Ils attendront la paix: une famille ukrainienne réfugiée côté slovaque
Les trois petits se réveillent à peine de la sieste, dans cet appartement propre d’une cité HLM sur les hauteurs de la ville.

Maintenant, la famille habite à 1 200 kilomètres de Kryvyï Rih, que Sergueï et Alona ont décidé de quitter après une nuit d’horreur dans un abri anti-bombe. « Nous sommes encore loin d’être heureux, mais au moins ici, c’est un endroit sûr pour nos enfants », témoigne Alona

« Notre vie avant était comme un rêve »
Arrivés il y a deux semaines à Košice, après un long périple, ils ont trouvé ce logement grâce à la communauté juive.

« Nous ne pouvons pas faire autre chose que de nous adapter. Nous ne pouvons pas rester dans l’appartement et pleurer. Il faut travailler. Notre fille ainée de cinq ans et demi ira bientôt à l’école. Notre vie avant était comme un rêve, nous avions un prêt bancaire pour acheter une maison, et d’un jour à l’autre nous nous sommes retrouvés dans un cauchemar. Je ne sais pas où nous trouvons cette force, mais nous voulons refaire notre vie ici », confie Alona.

Sergueï, lui, a déjà un travail. Il est ouvrier à la chaine dans une conserverie et apprend le slovaque dans des cours du soir.

« Nous ne sommes pas venus chercher le profit ici, ni une vie meilleure, mais seulement la sécurité. Nous préférons rester proche de la frontière ukrainienne pour rentrer dans notre pays que nous aimons tant. Mais on attendra que la paix revienne », explique-t-il.

La douleur de la séparation avec les autres
Même si la famille a pu trouver refuge en Slovaquie, ses membres s’inquiètent toujours car les parents, frères et sœurs sont restés en Ukraine.

Leur inquiétude est partagée par nombre d’Ukrainiens qui ont quitté leur pays en laissant, volontairement ou non, de la famille derrière eux. Yana, une habitante originaire de la ville d’Irpin, dans la banlieue de Kiev, craint pour la vie de son mari. Si elle a pu quitter le pays, ce n’est pas le cas de ce dernier, obligé de rester en Ukraine dans le cadre de la mobilisation générale décrétée par les autorités.

Rfi

Dimanche 20 Mars 2022 - 08:47


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