Huit jours après le passage de la tempête Daniel dans l'est de la Libye, les secouristes continuent de chercher des personnes coincées sous les décombres de Derna.
La catastrophe y aurait fait officiellement plus de 3 000 morts, selon le gouvernement de l'est libyen. Mais des milliers de personnes sont toujours portées disparues.
Or, après les décès et les blessés liés aux inondations, dont le bilan reste incertain, l'ONU craint une deuxième crise dévastatrice à Derna : celle des maladies.
40 000 personnes sont déplacées, 30 000 personnes sont sans abri. Elles manquent d'eau, de nourriture et de produits d'hygiène. D'où les risques importants de choléra, de maladies diarrhéiques, de déshydrations et de malnutrition, liées à la contamination de l'eau et au manque d'hygiène. 150 personnes auraient déjà été empoisonnées par les eaux polluées.
La crainte de l'ONU, c'est donc que l'eau soit contaminée et provoque « une deuxième crise dévastatrice » dans la région.
Dans un communiqué, la mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a expliqué que des équipes de neuf agences onusiennes étaient présentes sur le terrain à Derna et d'autres villes de l'est libyen pour fournir de l'aide et du soutien aux personnes. « Les autorités locales, les agences d'aide et l'équipe de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) sont toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l'eau contaminée et le manque d'hygiène », selon l'ONU.
Des trousses médicales d'urgence ont été distribuées aux établissements de santé par l'Unicef afin de soutenir 15 000 personnes pendant trois mois.
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) distribue de son côté « des kits de secours de base, comprenant des couvertures, des bâches en plastique et du matériel de cuisine, à 6 200 familles déplacées à Derna et Benghazi », la grande ville de l'Est libyen.
Par ailleurs, des rations alimentaires ont été distribuées à plus de 5 000 foyers par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 28 tonnes de fournitures médicales ont été expédiées par vol affrété par l'OMS.
Enfin, les organisations internationales déconseillent l'enterrement des corps dans les fosses communes, comme cela a été le cas pour un millier de morts à ce jour, pour ne pas aggraver le traumatisme des populations.
Les besoins en santé mentale sont immenses, estime Médecins sans frontières, et c'est une autre priorité de l'ONG française dans cette période de l'après-choc, avec la prise en charge des maladies chroniques, puisque les infrastructures de santé ont été détruites et qu'il n’y a plus de stocks de médicaments.
La catastrophe y aurait fait officiellement plus de 3 000 morts, selon le gouvernement de l'est libyen. Mais des milliers de personnes sont toujours portées disparues.
Or, après les décès et les blessés liés aux inondations, dont le bilan reste incertain, l'ONU craint une deuxième crise dévastatrice à Derna : celle des maladies.
40 000 personnes sont déplacées, 30 000 personnes sont sans abri. Elles manquent d'eau, de nourriture et de produits d'hygiène. D'où les risques importants de choléra, de maladies diarrhéiques, de déshydrations et de malnutrition, liées à la contamination de l'eau et au manque d'hygiène. 150 personnes auraient déjà été empoisonnées par les eaux polluées.
La crainte de l'ONU, c'est donc que l'eau soit contaminée et provoque « une deuxième crise dévastatrice » dans la région.
Dans un communiqué, la mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a expliqué que des équipes de neuf agences onusiennes étaient présentes sur le terrain à Derna et d'autres villes de l'est libyen pour fournir de l'aide et du soutien aux personnes. « Les autorités locales, les agences d'aide et l'équipe de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) sont toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l'eau contaminée et le manque d'hygiène », selon l'ONU.
Des trousses médicales d'urgence ont été distribuées aux établissements de santé par l'Unicef afin de soutenir 15 000 personnes pendant trois mois.
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) distribue de son côté « des kits de secours de base, comprenant des couvertures, des bâches en plastique et du matériel de cuisine, à 6 200 familles déplacées à Derna et Benghazi », la grande ville de l'Est libyen.
Par ailleurs, des rations alimentaires ont été distribuées à plus de 5 000 foyers par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 28 tonnes de fournitures médicales ont été expédiées par vol affrété par l'OMS.
Enfin, les organisations internationales déconseillent l'enterrement des corps dans les fosses communes, comme cela a été le cas pour un millier de morts à ce jour, pour ne pas aggraver le traumatisme des populations.
Les besoins en santé mentale sont immenses, estime Médecins sans frontières, et c'est une autre priorité de l'ONG française dans cette période de l'après-choc, avec la prise en charge des maladies chroniques, puisque les infrastructures de santé ont été détruites et qu'il n’y a plus de stocks de médicaments.
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