L’agenda de la Maison Blanche prévoyait un court entretien, mais la réunion a duré plus de deux heures. On imagine que Barack Obama a eu des difficultés à rassurer les associations qui défendent les droits des migrants. À défaut de loi, les associations demandent en effet un arrêt des reconduites à la frontière.
L’avantage des démocrates dans la communauté latino-américaine fond avec l'ampleur des expulsions, qui vont atteindre les 2 millions depuis le début de la présidence Obama, soit autant que pendant les 2 mandats de George Bush.
Des expulsions plus humaines
Le président a botté en touche, il a demandé à Jeh Johnson, ministre chargé de la Sécurité nationale de rendre ces expulsions plus humaines. Le but de l’administration Obama était de montrer à l’opposition républicaine que les frontières sont surveillées, espérant ainsi à faire voter la loi qui doit permettre une régularisation des migrants installés depuis des années.
Mais les conservateurs ont une autre stratégie : bloquer les projets de loi, quel que soit le dossier. Le passage est donc étroit pour Barack Obama, qui doit continuer de rechercher un consensus pour parvenir à faire voter son texte, et ne pas perdre les voix de la communauté latino-américaine, au sein de laquelle la colère monte, au même rythme que les reconduites à la frontière.
Source : Rfi.fr
-
Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme
-
Ukraine: la fille de Jacob Zuma a-t-elle orchestré le départ de Sud-Africains sur le front?
-
États-Unis: Donald Trump affirme que les négociations commerciales avec le Canada sont «rompues»
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé, la demande de mise en liberté déposée
-
France: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse




Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme


