« Israël se mobilise », c’est le nom donné à cette nouvelle journée d’arrêt qui doit avoir lieu à travers tout le pays. Une série d’actions entamées depuis 6h29 en heure locale. C’est précisément à cette heure-là qu'avait commencé le massacre du 7 octobre 2023. Efrat est une militante du Forum des familles d’otages qui a lancé l’appel pour cette mobilisation. Celui-ci veut envoyer un message fort au gouvernement israélien et au monde entier, selon ses propres termes : « Le peuple israélien veut la libération de tous les otages. Un accord est possible, mais chaque jour qui passe met les otages en danger. Nous ne pouvons pas laisser passer cette occasion ».
Au programme de cette journée, des blocages de route et des cortèges. Il devrait y avoir notamment une marche de mères avec des bébés dans des landaus pour demander l'arrêt de la guerre. L’énumération des noms des otages face au domicile de plusieurs ministres et aussi une présence au moment de la réunion du cabinet de sécurité.
Et c’est à Tel Aviv que se déroulera l’événement principal de cette journée, explique Efrat : « Nous espérons que dans la soirée des dizaines de milliers de personnes marcheront vers la place des Otages pour aboutir à un grand rassemblement où les familles appelleront une fois de plus à l'unité et demanderont au gouvernement de signer enfin l'accord, de mettre fin à la guerre et de ramener tout le monde à la maison. »
Cette fois-ci, il n'y a pas eu d’appel à la grève. Mais cette nouvelle initiative a déjà reçu le soutien de nombreuses entreprises, notamment du secteur high-tech et de plusieurs institutions publiques, qui autoriseront leurs employés à quitter leur travail pour y participer.
« Peu de chance de faire bouger la ligne du gouvernement »
Dans un communiqué, les familles d'otages accusent le Premier ministre Benyamin Netanyahou de « saboter délibérément » les négociations et d'être déconnecté de la réalité. Les Israéliens sont donc à nouveau dans la rue pour demander la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages, comme il y a huit jours. Mais Daniel Bensimon, journaliste israélien et ancien député travailliste, explique à Lila Olkinuora, qu'il est peu probable que cette mobilisation parvienne à faire bouger la ligne du gouvernement Israélien.
« Ça va être un mouvement très massif. Il y aura certainement des centaines de milliers d'Israéliens qui vont marcher dans les rues de Tel-Aviv et d'autres villes. Mais la grande question, c'est que la semaine dernière, il y avait une mobilisation pareille, presque un million de personnes, et ça n'a rien changé. Est-ce que le gouvernement sera affecté par cette marche ? Est-ce qu'il changera sa politique ? Je doute. Alors, je dirais que c'est un genre de réponse populaire contre ce qui se passe à Gaza. Mais le gouvernement n'a pas changé sa politique. Il reste toujours là. Monsieur Netanyahu reste toujours très fanatique, presque obsessionnel sur cette guerre. Il veut rester à Gaza. Personne n'arrive à le faire bouger de là-bas. »
Au programme de cette journée, des blocages de route et des cortèges. Il devrait y avoir notamment une marche de mères avec des bébés dans des landaus pour demander l'arrêt de la guerre. L’énumération des noms des otages face au domicile de plusieurs ministres et aussi une présence au moment de la réunion du cabinet de sécurité.
Et c’est à Tel Aviv que se déroulera l’événement principal de cette journée, explique Efrat : « Nous espérons que dans la soirée des dizaines de milliers de personnes marcheront vers la place des Otages pour aboutir à un grand rassemblement où les familles appelleront une fois de plus à l'unité et demanderont au gouvernement de signer enfin l'accord, de mettre fin à la guerre et de ramener tout le monde à la maison. »
Cette fois-ci, il n'y a pas eu d’appel à la grève. Mais cette nouvelle initiative a déjà reçu le soutien de nombreuses entreprises, notamment du secteur high-tech et de plusieurs institutions publiques, qui autoriseront leurs employés à quitter leur travail pour y participer.
« Peu de chance de faire bouger la ligne du gouvernement »
Dans un communiqué, les familles d'otages accusent le Premier ministre Benyamin Netanyahou de « saboter délibérément » les négociations et d'être déconnecté de la réalité. Les Israéliens sont donc à nouveau dans la rue pour demander la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages, comme il y a huit jours. Mais Daniel Bensimon, journaliste israélien et ancien député travailliste, explique à Lila Olkinuora, qu'il est peu probable que cette mobilisation parvienne à faire bouger la ligne du gouvernement Israélien.
« Ça va être un mouvement très massif. Il y aura certainement des centaines de milliers d'Israéliens qui vont marcher dans les rues de Tel-Aviv et d'autres villes. Mais la grande question, c'est que la semaine dernière, il y avait une mobilisation pareille, presque un million de personnes, et ça n'a rien changé. Est-ce que le gouvernement sera affecté par cette marche ? Est-ce qu'il changera sa politique ? Je doute. Alors, je dirais que c'est un genre de réponse populaire contre ce qui se passe à Gaza. Mais le gouvernement n'a pas changé sa politique. Il reste toujours là. Monsieur Netanyahu reste toujours très fanatique, presque obsessionnel sur cette guerre. Il veut rester à Gaza. Personne n'arrive à le faire bouger de là-bas. »
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