Sur un terrain vague entouré d’arbres, sont dressés des dizaines de portraits de victimes. Ici et là, une bougie ou un bouquet de fleur. Ahuva Maitzel est venue se recueillir devant la photo de sa fille, Adi, tuée durant le festival Tribe of Nova. C’est la première fois qu’elle se rend sur les lieux depuis le 7 octobre.
« Je n’arrivais pas à venir ici, avant. Je me disais que je ne voulais rien savoir de ce qu’il s’est passé car c’est trop horrible, explique la mère de la jeune de 21 ans. Mais en même temps je ressentais le besoin de savoir. Et maintenant je pense que je vais revenir souvent, jusqu’à ce que nous ayons un mémorial national »
Ahuva Maitzel est partagée entre tristesse et colère. Il faut, dit-elle, tout faire pour qu’un tel drame ne se reproduise pas : « La guerre contre le Hamas est une guerre contre l’idéologie qui se cache derrière ses actions. On ne peut pas tuer cette organisation physiquement. Tant que leur éducation sera orientée à détruire Israël, je pense que rien ne se passera. »
Parmi les survivants, au moins 40 personnes ont également été kidnappées, selon une association de familles, lors du festival de musique trance Tribe of Nova. Un ex-otage qui y était s’est exprimé devant la presse internationale, dans un témoignage rare.
Itay Regev se tient timidement sur une estrade dressée au milieu de la nature. Autour : des arbres et des photos des victimes du festival Tribe of Nova. Le jeune homme, âgé de 18 ans, participait à ce fameux évenement musical lorsqu’il a été kidnappé avec sa sœur et plusieurs amis. Il revient, ému, sur les lieux du drame : « J’étais ici le 7 octobre avec ma sœur et des bons amis. Nous avons été kidnappés, moi, ma sœur Maya et mes amis Omer Shemtov et Ori Danino, raconte-t-il. Je sais ce que les gens ont enduré ici le 7 octobre. Je sais aussi ce que les otages à Gaza endurent depuis 90 jours. J’ai été en captivité pendant 45 jours et chaque jour dure une éternité là-bas. Les conditions de vie sont très très dures, c’est dur de survivre, très dur. »
Itay Regev n’en dira pas plus. Lui a eu la chance d’être libéré avec sa sœur fin novembre, à la faveur d’un échange de prisonniers. Mais il laisse derrière lui des amis, encore retenus en otage à Gaza.
À quelques kilomètres de là, les bombardements incessants de l’armée israélienne sur Gaza rappellent que la guerre est bien concrète et qu’elle fait aussi des milliers de victimes civiles palestiniennes.
« Je n’arrivais pas à venir ici, avant. Je me disais que je ne voulais rien savoir de ce qu’il s’est passé car c’est trop horrible, explique la mère de la jeune de 21 ans. Mais en même temps je ressentais le besoin de savoir. Et maintenant je pense que je vais revenir souvent, jusqu’à ce que nous ayons un mémorial national »
Ahuva Maitzel est partagée entre tristesse et colère. Il faut, dit-elle, tout faire pour qu’un tel drame ne se reproduise pas : « La guerre contre le Hamas est une guerre contre l’idéologie qui se cache derrière ses actions. On ne peut pas tuer cette organisation physiquement. Tant que leur éducation sera orientée à détruire Israël, je pense que rien ne se passera. »
Parmi les survivants, au moins 40 personnes ont également été kidnappées, selon une association de familles, lors du festival de musique trance Tribe of Nova. Un ex-otage qui y était s’est exprimé devant la presse internationale, dans un témoignage rare.
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