« Maintenant je peux parler français (rires). » Hadidja Jawara est en dernière année de droit, à l'université. Elle a recommencé à prendre des cours de français cette année, après avoir longtemps négligé la discipline : « On n'a jamais pris ça au sérieux. Je me disais que je n'en aurais jamais vraiment besoin, et ils nous forçaient à l'apprendre. On voyait le cours de français comme le moment où on pouvait sécher ou faire autre chose. Je pense qu'ils devraient chercher un moyen de motiver à apprendre le français », dit-elle.
Même constat pour Pa Bisenty Mendy. Il a vite oublié ses 5 ans de cours à cause d'un enseignement trop tourné vers l'écrit : « La partie écrite était vraiment dure pour moi. Quand il s'agissait de parler, c'était chouette, on aimait bien toute la partie conversation. Mais toute la partie écrite, c'était un problème, alors j'ai décidé de fuir ces cours », avoue-t-il.
Pourtant, ces étudiants regrettent aujourd'hui de ne pas avoir appris plus sérieusement cette langue, très utile s'ils souhaitent ensuite travailler dans les pays de la région.
Pour l'un de leurs enseignants, Assan Nyang, le français devrait mieux être mis en valeur à l'école : « Il n'y a pas de politique qui favorise l'enseignement du français. Le temps qui est alloué au français, c'est 2h30 par semaine. Les autorités doivent montrer que oui, nous sommes sérieux avec cette matière, comme ils le font d'ailleurs avec les sciences. Et c'est à ce moment-là que les apprenants vont prendre le français au sérieux. »
Une langue qui continue d'attirer, malgré tout, les Gambiens, et pour preuve : l'Alliance française a vu les inscriptions à ses cours augmenter l'année dernière.
■ En RDC, une «biblio-malle» pour les écoles
A Kinshasa, pour promouvoir la lecture, le programme « biblio-malle » permet aux élèves d'environ 80 écoles de bénéficier de la tournée des malles d'ouvrages. Ce qui permet aux élèves, aux enseignants et aux parents de pallier à une carence d'ouvrages et de bibliothèques.
Même constat pour Pa Bisenty Mendy. Il a vite oublié ses 5 ans de cours à cause d'un enseignement trop tourné vers l'écrit : « La partie écrite était vraiment dure pour moi. Quand il s'agissait de parler, c'était chouette, on aimait bien toute la partie conversation. Mais toute la partie écrite, c'était un problème, alors j'ai décidé de fuir ces cours », avoue-t-il.
Pourtant, ces étudiants regrettent aujourd'hui de ne pas avoir appris plus sérieusement cette langue, très utile s'ils souhaitent ensuite travailler dans les pays de la région.
Pour l'un de leurs enseignants, Assan Nyang, le français devrait mieux être mis en valeur à l'école : « Il n'y a pas de politique qui favorise l'enseignement du français. Le temps qui est alloué au français, c'est 2h30 par semaine. Les autorités doivent montrer que oui, nous sommes sérieux avec cette matière, comme ils le font d'ailleurs avec les sciences. Et c'est à ce moment-là que les apprenants vont prendre le français au sérieux. »
Une langue qui continue d'attirer, malgré tout, les Gambiens, et pour preuve : l'Alliance française a vu les inscriptions à ses cours augmenter l'année dernière.
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A Kinshasa, pour promouvoir la lecture, le programme « biblio-malle » permet aux élèves d'environ 80 écoles de bénéficier de la tournée des malles d'ouvrages. Ce qui permet aux élèves, aux enseignants et aux parents de pallier à une carence d'ouvrages et de bibliothèques.
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