Alors que le groupe islamiste palestinien Hamas a accepté une nouvelle proposition de cessez-le-feu lundi 18 août au Caire, l'Égypte a fait savoir qu'elle pourrait participer à une force internationale qui serait déployée à Gaza une fois l'offensive israélienne terminée. Mais cette perspective intervient après la publication du plan israélien de prendre le contrôle total de la bande de Gaza, notamment sous la dénomination controversée de « Grand Israël ».
« Nous sommes prêts à contribuer à toute force internationale à Gaza » : les mots du ministre des Affaires étrangères égyptien s'inscrivent dans un contexte particulier, ce lundi 18 août. Alors que de nombreux pays ont condamné le plan du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de prendre le contrôle total de la bande de Gaza, l'Égypte cherche à donner du poids à l'idée d'une force internationale déployée à Gaza, évoquée par plusieurs pays, dont la France.
Israël refuse en effet que le Hamas ou que l'Autorité palestinienne prenne le contrôle de la bande de Gaza. Alors, une force internationale pourrait être, dans un premier temps, déployée.
En tant que voisin et médiateur dans la résolution du conflit, l'Égypte a donc fait savoir qu'elle accepterait d'envoyer des militaires à Gaza. Mais à la condition que cette force internationale repose sur « une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU et s'inscrive dans une perspective politique ». Le Caire qui se dit également prêt à contribuer à tout « effort international en faveur de l'établissement d'un État palestinien ».
De son côté, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, en visite en Égypte, a annoncé qu'un comité temporaire chargé de gérer les affaires de l'enclave verrait bientôt le jour, tout en rappelant que Gaza était « une partie inséparable de la Palestine ».
Proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas
Alors que, selon des sources palestiniennes, des blindés israéliens ont pénétré dans le quartier de Sabra à l’ouest de Gaza-ville, des progrès dans la négociation pour une trêve. Ce lundi, l'Égypte a affirmé avoir soumis à Israël une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza, soulignant que « la balle est désormais dans le camp israélien ». Les médiateurs égyptien et qatariens « ont préparé cette proposition » sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens, Diaa Rashwan au média d'État Al-Qahera News.
La proposition acceptée par le Hamas ressemble à s’y méprendre au plan américain de l’émissaire Steve Witkoff. Selon des sources palestiniennes, il y est toujours question d’un cessez-le-feu de 60 jours et la libération en deux vagues d’otages : dix vivants et 18 qui ne sont plus en vie. Ce plan comprend également le début d’une négociation sur la fin de la guerre, indique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Mais il y a plusieurs différences dont on ne connaît pas les détails, du moins à ce stade. Elles portent sur le retrait israélien de la bande de Gaza. Autre point : l’identité des prisonniers palestiniens qui vont recouvrer la liberté. Il n'est plus question, semble-t-il, de libérer ceux qui ont participé à l’attaque du 7 octobre 2023. Et autre élément qui a été introduit dans le nouveau projet d’accord : un nouveau dispositif de distribution de l’aide humanitaire, sans la fondation soutenue par Israël et les États-Unis, la très décriée Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Réaction d'Israël attendue
Israël devrait donner sa réponse d’ici à la fin de semaine. Officiellement, l'État hébreu se contente d’affirmer avoir reçu ce nouveau plan et d'être en train de l’examiner. Dans l’entourage de Benyamin Netanyahu, on indique que la position israélienne reste inchangée : Israël souhaite désormais la libération de tous les otages encore retenus à Gaza en une seule et unique vague. Le Premier ministre israélien a indiqué que le Hamas acceptait la proposition de cessez-le-feu, car il est sous une pression insoutenable.
C’est le même ton qu’emploie son ministre de la Défense Israël Katz, pour qui c’est la pression militaire qui a fait fléchir l’organisation palestinienne. La crainte qu’Israël se prépare effectivement à prendre le contrôle de Gaza. Mais en attendant, c’est l’extrême droite israélienne, en particulier les ministres Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui pressent Benyamin Netanyahu de ne pas accepter d’accords partiels.
« Nous sommes prêts à contribuer à toute force internationale à Gaza » : les mots du ministre des Affaires étrangères égyptien s'inscrivent dans un contexte particulier, ce lundi 18 août. Alors que de nombreux pays ont condamné le plan du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de prendre le contrôle total de la bande de Gaza, l'Égypte cherche à donner du poids à l'idée d'une force internationale déployée à Gaza, évoquée par plusieurs pays, dont la France.
Israël refuse en effet que le Hamas ou que l'Autorité palestinienne prenne le contrôle de la bande de Gaza. Alors, une force internationale pourrait être, dans un premier temps, déployée.
En tant que voisin et médiateur dans la résolution du conflit, l'Égypte a donc fait savoir qu'elle accepterait d'envoyer des militaires à Gaza. Mais à la condition que cette force internationale repose sur « une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU et s'inscrive dans une perspective politique ». Le Caire qui se dit également prêt à contribuer à tout « effort international en faveur de l'établissement d'un État palestinien ».
De son côté, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, en visite en Égypte, a annoncé qu'un comité temporaire chargé de gérer les affaires de l'enclave verrait bientôt le jour, tout en rappelant que Gaza était « une partie inséparable de la Palestine ».
Proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas
Alors que, selon des sources palestiniennes, des blindés israéliens ont pénétré dans le quartier de Sabra à l’ouest de Gaza-ville, des progrès dans la négociation pour une trêve. Ce lundi, l'Égypte a affirmé avoir soumis à Israël une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza, soulignant que « la balle est désormais dans le camp israélien ». Les médiateurs égyptien et qatariens « ont préparé cette proposition » sur la base d'un précédent plan américain, a déclaré le directeur des services de renseignement égyptiens, Diaa Rashwan au média d'État Al-Qahera News.
La proposition acceptée par le Hamas ressemble à s’y méprendre au plan américain de l’émissaire Steve Witkoff. Selon des sources palestiniennes, il y est toujours question d’un cessez-le-feu de 60 jours et la libération en deux vagues d’otages : dix vivants et 18 qui ne sont plus en vie. Ce plan comprend également le début d’une négociation sur la fin de la guerre, indique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Mais il y a plusieurs différences dont on ne connaît pas les détails, du moins à ce stade. Elles portent sur le retrait israélien de la bande de Gaza. Autre point : l’identité des prisonniers palestiniens qui vont recouvrer la liberté. Il n'est plus question, semble-t-il, de libérer ceux qui ont participé à l’attaque du 7 octobre 2023. Et autre élément qui a été introduit dans le nouveau projet d’accord : un nouveau dispositif de distribution de l’aide humanitaire, sans la fondation soutenue par Israël et les États-Unis, la très décriée Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Réaction d'Israël attendue
Israël devrait donner sa réponse d’ici à la fin de semaine. Officiellement, l'État hébreu se contente d’affirmer avoir reçu ce nouveau plan et d'être en train de l’examiner. Dans l’entourage de Benyamin Netanyahu, on indique que la position israélienne reste inchangée : Israël souhaite désormais la libération de tous les otages encore retenus à Gaza en une seule et unique vague. Le Premier ministre israélien a indiqué que le Hamas acceptait la proposition de cessez-le-feu, car il est sous une pression insoutenable.
C’est le même ton qu’emploie son ministre de la Défense Israël Katz, pour qui c’est la pression militaire qui a fait fléchir l’organisation palestinienne. La crainte qu’Israël se prépare effectivement à prendre le contrôle de Gaza. Mais en attendant, c’est l’extrême droite israélienne, en particulier les ministres Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, qui pressent Benyamin Netanyahu de ne pas accepter d’accords partiels.
Autres articles
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou





Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


