
Depuis la prise de Goma par les rebelles du M23, l’ONU cherche une nouvelle stratégie en RDC et les moyens d’établir une paix durable dans la région des Kivus. Dans le rapport présenté ce vendredi au Conseil de sécurité, le secrétaire général Ban Ki-moon confirme que le M23 a bien bénéficié de soutiens extérieurs, mais il évite soigneusement d’accuser le Rwanda ou l’Ouganda, comme l’ont déjà fait ses experts. L’ONU a besoin de la collaboration de Kigali et de Kampala.
Car le Conseil de sécurité va commencer l’examen du renforcement de la Monusco. La chute de Goma a été vécue comme un échec des soldats de l’ONU. Le Conseil devrait rapidement autoriser une « brigade d’intervention », l’équivalent d’une « force spéciale » de l’ONU qui aura pour mission de combattre les groupes armés et en particulier les rebelles du M23. Cette force doit bénéficier de moyens sophistiqués et de l’usage de drones. Son principe sera acté par l’accord d’Addis Abeba dimanche 23 février, en présence du Rwanda et de l’Ouganda.
Source : Rfi.fr
-
Nigeria: plus de 10 000 personnes tuées depuis deux ans à cause de l'insécurité, selon Amnesty International
-
RDC: Joseph Kabila entame des consultations à Goma avec les chefs religieux
-
Est de la RDC : une réunion de haut niveau condamne l'administration parallèle de l'AFC-M23
-
Commémoration du génocide des Herero et Nama en Namibie: «Les descendants ne se sentent pas du tout considérés»
-
Enlèvement du maire de Konna, dans le centre du Mali