
Hôpital de Bukavu (RDC). Au cours des 9 premiers mois de 2009, le fonds des Nations unies pour la population a recensé 7 500 cas de viols de femmes et de filles.
Des exécutions sommaires, des violences sexuelles, des actes de torture et des mauvais traitements sont perpétrés par des membres des forces armées congolaises, par la police également, par l'Agence des services de renseignements (ANR), ainsi que par les divers groupes armés nationaux ou étrangers, comme ceux des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ougandaise.
Au cours des 9 premiers mois de 2009, le fonds des Nations unies pour la population a recensé 7 500 cas de viols de femmes et de jeunes filles dans les deux provinces du Nord et Sud-Kivu. Un chiffre qui a doublé par rapport à celui de 2008. Les viols collectifs, eux aussi, ont augmenté.
Le manque de volonté politique des autorités
L'impunité notamment à l'égard des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui commettent ces crimes reste un des principaux sujets de préoccupation, notent les experts de l'ONU. La réforme des secteurs de la justice et de la sécurité, ajoutent-ils, n'a pas suffisamment avancé et la politique de tolérance zéro affichée par les autorités est compromise par un manque de volonté politique.
Face à la gravité de la situation des droits de l'homme et à l'absence de progrès dans la mise en œuvre des différentes recommandations, les auteurs de ces directives affichent une certaine lassitude. Raison pour laquelle la Haut Commissaire des Nations unies qui présentera bientôt son rapport devant le Conseil des droits de l'homme prendra le parti de ne pas en formuler de nouvelles.
Au cours des 9 premiers mois de 2009, le fonds des Nations unies pour la population a recensé 7 500 cas de viols de femmes et de jeunes filles dans les deux provinces du Nord et Sud-Kivu. Un chiffre qui a doublé par rapport à celui de 2008. Les viols collectifs, eux aussi, ont augmenté.
Le manque de volonté politique des autorités
L'impunité notamment à l'égard des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) qui commettent ces crimes reste un des principaux sujets de préoccupation, notent les experts de l'ONU. La réforme des secteurs de la justice et de la sécurité, ajoutent-ils, n'a pas suffisamment avancé et la politique de tolérance zéro affichée par les autorités est compromise par un manque de volonté politique.
Face à la gravité de la situation des droits de l'homme et à l'absence de progrès dans la mise en œuvre des différentes recommandations, les auteurs de ces directives affichent une certaine lassitude. Raison pour laquelle la Haut Commissaire des Nations unies qui présentera bientôt son rapport devant le Conseil des droits de l'homme prendra le parti de ne pas en formuler de nouvelles.
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