Fatigué mais ému et visiblement heureux, Petro Porochenko a remercié les 28 dirigeants réunis à Bruxelles d’avoir ouvert des perspectives européennes devant l’Ukraine. Certes, sans lui promettre une adhésion, mais en lui accordant le droit de s’y préparer. A l’issue d’une longue discussion sur la situation en Ukraine, les Européens ont décidé d’exiger de la Russie qu’elle prenne quatre mesures très concrètes avant lundi 30 juin pour réduire la tension à l’est de l’Ukraine et à la frontière russo-ukrainienne.
Dans le cas contraire, les Vingt-Huit se réservent le droit de se réunir à tout moment pour introduire de nouvelles sanctions contre Moscou. Petro Porochenko a toutefois souligné que les sanctions n’étaient pas une fin en soi, et que l’Ukraine n’avait pas besoin de sanctions contre la Russie mais de la paix avec celle-ci. Interrogé sur un conseiller du président russe qui vient de qualifier Petro Porochenko de « nazi », celui-ci a répondu que ce n’était pas à lui de réagir mais à Vladimir Poutine, qui devrait s’en démarquer.
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