L'ancien président égyptien Hosni Moubarak, le 3 août 2011. REUTERS/Egypt TV
On sait qu’Hosni Moubarak ne va pas bien. C’est tout ce que l’on sait parce qu’en réalité, il n’y a eu aucun bulletin de santé officiel qui a été donné par l’hôpital militaire de Maadi, au sud du Caire, où il se trouve.
En fait, on sait juste qu’il a eu en prison des problèmes cardiaques et cérébraux qui ont nécessité son transfert d’urgence dans un hôpital militaire. Et puis à partir de là, c’est secret défense. On ne sait plus rien.
Cependant, la nouvelle, hier soir, de la mort clinique de Hosni Moubarak a donné lieu à quelques manifestations et déjà quelques incidents. Devant l’hôpital militaire à Maadi, sur la corniche du Nil, sont d’abord arrivés des partisans de Moubarak avec ses portraits, puis sont arrivés des anti-Moubarak venant sans doute de la place Tahrir. Très vite, le ton est monté et il y a eu des accrochages entre les deux parties. Les forces de l’ordre ont laissé faire, et les choses se sont calmées toutes seules.
Subterfuge de l'Etat?
Mais il y a eu aussi une réaction de la part d’un des avocats de Moubarak qui a fait porter la responsabilité de l’état où se trouve l'ex-raïs aux autorités égyptiennes qui, selon lui, ont refusé depuis une semaine de le transférer à l’hôpital sous la pression et par peur de la place Tahrir. La place Tahrir n’a pas semblé très intéressée par les problèmes de santé de l’ancien président égyptien puisque, pour elle, cela pourrait être encore une sorte de subterfuge de l’Etat pour détourner l’attention.
Il faut rappeler que ces informations arrivent dans un contexte tendu, trois jours après le second tour de la présidentielle, dont l’issue est toujours très incertaine. Avec deux candidats qui clament victoire tous les deux, avec une Commission électorale qui dit que peut-être elle ne pourra pas annoncer les résultats officiels ce jeudi du fait du nombre de contestations et de plaintes qui ont été déposées par les deux candidats.
Puis, il y a aussi ce bras de fer entre les militaires et les Frères musulmans sur la dissolution du Parlement, un bras de fer qui a provoqué cette grande manifestation, hier, sur la place Tahrir et qui risque de se poursuivre. Si on rajoute à cela l'annonce de la mort de Hosni Moubarak et la polémique qui pourrait surgir sur ses funérailles - quel genre de funérailles lui faire - cela rend les choses extrêmement compliquées.
Source: RFI
En fait, on sait juste qu’il a eu en prison des problèmes cardiaques et cérébraux qui ont nécessité son transfert d’urgence dans un hôpital militaire. Et puis à partir de là, c’est secret défense. On ne sait plus rien.
Cependant, la nouvelle, hier soir, de la mort clinique de Hosni Moubarak a donné lieu à quelques manifestations et déjà quelques incidents. Devant l’hôpital militaire à Maadi, sur la corniche du Nil, sont d’abord arrivés des partisans de Moubarak avec ses portraits, puis sont arrivés des anti-Moubarak venant sans doute de la place Tahrir. Très vite, le ton est monté et il y a eu des accrochages entre les deux parties. Les forces de l’ordre ont laissé faire, et les choses se sont calmées toutes seules.
Subterfuge de l'Etat?
Mais il y a eu aussi une réaction de la part d’un des avocats de Moubarak qui a fait porter la responsabilité de l’état où se trouve l'ex-raïs aux autorités égyptiennes qui, selon lui, ont refusé depuis une semaine de le transférer à l’hôpital sous la pression et par peur de la place Tahrir. La place Tahrir n’a pas semblé très intéressée par les problèmes de santé de l’ancien président égyptien puisque, pour elle, cela pourrait être encore une sorte de subterfuge de l’Etat pour détourner l’attention.
Il faut rappeler que ces informations arrivent dans un contexte tendu, trois jours après le second tour de la présidentielle, dont l’issue est toujours très incertaine. Avec deux candidats qui clament victoire tous les deux, avec une Commission électorale qui dit que peut-être elle ne pourra pas annoncer les résultats officiels ce jeudi du fait du nombre de contestations et de plaintes qui ont été déposées par les deux candidats.
Puis, il y a aussi ce bras de fer entre les militaires et les Frères musulmans sur la dissolution du Parlement, un bras de fer qui a provoqué cette grande manifestation, hier, sur la place Tahrir et qui risque de se poursuivre. Si on rajoute à cela l'annonce de la mort de Hosni Moubarak et la polémique qui pourrait surgir sur ses funérailles - quel genre de funérailles lui faire - cela rend les choses extrêmement compliquées.
Source: RFI
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