Quelques jours seulement après l’entame de ce dialogue, l’opposition a jeté l’éponge et quitté la salle de réunion. Mais pour quels motifs ? Les précisions de Cellou Dalein Diallo, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) : « Notre désaccord porte sur la méthode utilisée pour définir les partis qui participent au dialogue. Nous pensons qu’il y a deux groupes : la majorité et l’opposition. L’opposition ne se limite pas à l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et au Collectif des partis d’opposition pour la finalisation de la transition (CPPFT) ».
Pour l'efficacité de la conduite de ce dialogue et surtout pour éviter qu’il ne ressemble à une conférence nationale, l’opposition demande à ceux qui n’ont rien à faire de se tenir à l’écart. Une position qu'Aboubacar Sylla, l'un des membres du CPPFT et de l’ADP justifie ainsi : « C’est l’opposition qui a demandé l'ouverture de ce dialogue, qui a présenté les revendications et qui a demandé surtout à ce que le processus électoral soit géré de façon consensuelle. Nous ne comprenons pas qu’il y ait des partis qui viennent s’inviter à ce dialogue sans jamais avoir présenté des revendications, sans jamais avoir contesté la façon dont ce processus électoral était géré par le gouvernement et par la Commission électorale nationale indépendante sont venus polluer l’atmosphère et constituer une sorte de déséquilibre systématique en faveur du pouvoir dans toutes les questions qui vont y être débattues ».
Le porte-parole de la médiation entre le gouvernement et l'opposition, Mgr Albert David Gomez, n’a pas souhaité s’exprimer.
Source: RFI
Pour l'efficacité de la conduite de ce dialogue et surtout pour éviter qu’il ne ressemble à une conférence nationale, l’opposition demande à ceux qui n’ont rien à faire de se tenir à l’écart. Une position qu'Aboubacar Sylla, l'un des membres du CPPFT et de l’ADP justifie ainsi : « C’est l’opposition qui a demandé l'ouverture de ce dialogue, qui a présenté les revendications et qui a demandé surtout à ce que le processus électoral soit géré de façon consensuelle. Nous ne comprenons pas qu’il y ait des partis qui viennent s’inviter à ce dialogue sans jamais avoir présenté des revendications, sans jamais avoir contesté la façon dont ce processus électoral était géré par le gouvernement et par la Commission électorale nationale indépendante sont venus polluer l’atmosphère et constituer une sorte de déséquilibre systématique en faveur du pouvoir dans toutes les questions qui vont y être débattues ».
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