Dans le sillage de ce qu’avait martelé ce vendredi le ministre des Affaires étrangères nigérian Odein Ajumogobia, les chefs d’Etats de la Cédéao ont estimé dans le communiqué final de ce deuxième sommet extraordinaire que le départ de Laurent Gbagbo était « non négociable » et qu’Alassane Ouattara était le président légitime de la Cote d’Ivoire.
Dans la logique de sanctions graduelles prônée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest, le ton monte et les propos sont de plus en plus fermes. Comme le laissait présager la détermination affichée du président nigérian Goodluck Jonathan ces dernières semaines, désormais les chefs d’Etats de la Cédéao ne cachent plus leur impatience à vouloir régler la crise ivoirienne et ce par tous les moyens.
Malgré tout, ils ont dit consentir un dernier geste à l’endroit de monsieur Gbagbo en l’exhortant à faire une sortie pacifique. Dans cette logique la Cédéao a décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Côte d’ivoire.
Mais le texte met en garde. Dans le cas ou Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir, la Cédéao n’aura d’autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris « l’usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien ». Une décision importante qui sans être textuellement définie dans le temps devrait, d’après des sources concordantes, se concrétiser sous peu.
Pas quel biais ? Quel financement ? Et quelle modalité d’intervention ? Des sources diplomatiques concordantes ont indiqué que ces questions étaient encore en suspend. Au regard de la volatilité de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire, une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao devrait ainsi avoir lieu dans les prochains jours pour planifier les actions futures.
Réactions à Abidjan
L’argent étant le nerf de la guerre, vendredi soir à Abidjan, le camp Gbagbo et le camp Ouattara semblaient accorder d’avantage d’intérêt à la décision jeudi des argentiers de l’UEMOA qu’à celle des chefs d’Etat de la Cédéao. D’autant plus que les présidents de la sous-région réunis à Abuja se sont quittés en laissant une dernière chance à Laurent Gbagbo.
Dans le camp Ouattara, les plus modérés se disent satisfaits par le communiqué final des chefs d’Etat. « On est encore prêt à attendre mais le plus important dans cette annonce c’est son impact psychologique sur nos adversaires car désormais ils savent que l’utilisation de la force est possible » explique un ministre en vue d’Alassane Ouattara.
Dans l’entourage de Laurent Gbagbo, on joue la montre et on espère toujours qu’à terme les désaccords entre chefs d’Etat ouest africains l’emporteront sur la forte volonté nigériane soutenue par Washington et Paris. Le porte-parole du gouvernement nommé par Laurent Gbagbo estime encore et toujours que le dialogue est possible à condition que soit respectée la Constitution et donc que le pensionnaire du palais reste assis dans le fauteuil présidentiel.
Plus direct, Charles Blé Goudé considère lui que si une force ouest africaine venait à débarquer à Abidjan, elle devra tuer beaucoup d’ivoiriens et que cela ne sera pas sans conséquence pour les pays de la région.
Dans la logique de sanctions graduelles prônée par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest, le ton monte et les propos sont de plus en plus fermes. Comme le laissait présager la détermination affichée du président nigérian Goodluck Jonathan ces dernières semaines, désormais les chefs d’Etats de la Cédéao ne cachent plus leur impatience à vouloir régler la crise ivoirienne et ce par tous les moyens.
Malgré tout, ils ont dit consentir un dernier geste à l’endroit de monsieur Gbagbo en l’exhortant à faire une sortie pacifique. Dans cette logique la Cédéao a décidé de dépêcher une délégation spéciale de haut niveau en Côte d’ivoire.
Mais le texte met en garde. Dans le cas ou Laurent Gbagbo refuse de quitter le pouvoir, la Cédéao n’aura d’autre choix que de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris « l’usage de la force légitime pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien ». Une décision importante qui sans être textuellement définie dans le temps devrait, d’après des sources concordantes, se concrétiser sous peu.
Pas quel biais ? Quel financement ? Et quelle modalité d’intervention ? Des sources diplomatiques concordantes ont indiqué que ces questions étaient encore en suspend. Au regard de la volatilité de la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire, une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao devrait ainsi avoir lieu dans les prochains jours pour planifier les actions futures.
Réactions à Abidjan
L’argent étant le nerf de la guerre, vendredi soir à Abidjan, le camp Gbagbo et le camp Ouattara semblaient accorder d’avantage d’intérêt à la décision jeudi des argentiers de l’UEMOA qu’à celle des chefs d’Etat de la Cédéao. D’autant plus que les présidents de la sous-région réunis à Abuja se sont quittés en laissant une dernière chance à Laurent Gbagbo.
Dans le camp Ouattara, les plus modérés se disent satisfaits par le communiqué final des chefs d’Etat. « On est encore prêt à attendre mais le plus important dans cette annonce c’est son impact psychologique sur nos adversaires car désormais ils savent que l’utilisation de la force est possible » explique un ministre en vue d’Alassane Ouattara.
Dans l’entourage de Laurent Gbagbo, on joue la montre et on espère toujours qu’à terme les désaccords entre chefs d’Etat ouest africains l’emporteront sur la forte volonté nigériane soutenue par Washington et Paris. Le porte-parole du gouvernement nommé par Laurent Gbagbo estime encore et toujours que le dialogue est possible à condition que soit respectée la Constitution et donc que le pensionnaire du palais reste assis dans le fauteuil présidentiel.
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