Les ambassadeurs de France sont réunis à Paris jusqu’à demain pour la traditionnelle conférence des ambassadeurs, la trentième du nom. Deux jours d’échange autour de Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, sur des thématiques comme l’intelligence artificielle (IA), les enjeux globaux ou encore la diplomatie économique.
Une conférence ouverte ce 6 janvier 2025 par Emmanuel Macron. Deux semaines après un déplacement dans la corne de l’Afrique, le président français a évoqué le continent dans son discours et notamment le départ des militaires français du Sénégal et du Tchad.
« Je crois qu'on a oublié de nous dire "merci" »
« Non, la France n'est pas en recul en Afrique, a affirmé le chef de l’État. Elle est simplement lucide, elle se réorganise. On a choisi de bouger parce qu'il fallait bouger. Nous avions une relation sécuritaire. Elle était de deux natures, en vérité : il y a une partie, c'était notre engagement contre le terrorisme depuis 2013. On avait raison. Je crois qu'on a oublié de nous dire "merci". Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c'est une maladie non-transmissible à l'homme. Mais je le dis pour tous les gouvernants africains qui n'ont pas eu le courage vis-à-vis de leurs opinions publiques de le porter : aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui avec un pays souverain si l'armée française ne s'était pas déployée dans cette région ».
Puis Emmanuel Macron a affirmé : « On est parti parce qu'il y a des coups d'État, parce qu'on était là à la demande d'États souverains. À partir du moment où il y a eu des coups d'État, où les gens ont dit "notre priorité, ce n’est plus la lutte contre le terrorisme", la France n'y avait plus sa place. Et ensuite on a décidé – ça, c'est le deuxième volet – de réorganiser notre présence militaire. Et donc, nous avons proposé aux chefs d'États africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce. Mais ne vous y trompez pas : parfois, il a fallu les pousser. Mais, ce n’est pas parce qu'on est poli, correct, et qu'on se réorganise nous-mêmes, qu'il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant : "Ils sont chassés d'Afrique.". »
Il conclut : « Je peux vous dire que dans bien de ces pays, on ne voulait pas enlever l'armée française ou même la réorganiser. Mais on l'a assumé ensemble. C'est ça, le partenariat. »
Une conférence ouverte ce 6 janvier 2025 par Emmanuel Macron. Deux semaines après un déplacement dans la corne de l’Afrique, le président français a évoqué le continent dans son discours et notamment le départ des militaires français du Sénégal et du Tchad.
« Je crois qu'on a oublié de nous dire "merci" »
« Non, la France n'est pas en recul en Afrique, a affirmé le chef de l’État. Elle est simplement lucide, elle se réorganise. On a choisi de bouger parce qu'il fallait bouger. Nous avions une relation sécuritaire. Elle était de deux natures, en vérité : il y a une partie, c'était notre engagement contre le terrorisme depuis 2013. On avait raison. Je crois qu'on a oublié de nous dire "merci". Ce n’est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c'est une maladie non-transmissible à l'homme. Mais je le dis pour tous les gouvernants africains qui n'ont pas eu le courage vis-à-vis de leurs opinions publiques de le porter : aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui avec un pays souverain si l'armée française ne s'était pas déployée dans cette région ».
Puis Emmanuel Macron a affirmé : « On est parti parce qu'il y a des coups d'État, parce qu'on était là à la demande d'États souverains. À partir du moment où il y a eu des coups d'État, où les gens ont dit "notre priorité, ce n’est plus la lutte contre le terrorisme", la France n'y avait plus sa place. Et ensuite on a décidé – ça, c'est le deuxième volet – de réorganiser notre présence militaire. Et donc, nous avons proposé aux chefs d'États africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce. Mais ne vous y trompez pas : parfois, il a fallu les pousser. Mais, ce n’est pas parce qu'on est poli, correct, et qu'on se réorganise nous-mêmes, qu'il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant : "Ils sont chassés d'Afrique.". »
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