Aucun chiffre n'est avancé pour l'instant, mais l'objectif est de faire des économies. Le président Adama Barrow a évoqué le sujet de lui-même, à l'occasion de sa dernière conférence de presse, lorsque la question de l'avancée des réformes lui a été posée.
« Nous avons commencé un audit pour comprendre comment chacun dans l'armée a obtenu son poste, a expliqué le chef de l'Etat. Car nous devons réduire la taille de notre armée. Il doit y avoir des officiers qui n'y ont pas leur place. »
Même son de cloche du côté du chef de l'armée, Masaneh Kinteh, qui s'appuie sur les résultats d'une étude réalisée par les Nations unies. « Ce n'est pas un secret que l'évaluation réalisée indique que nos effectifs ne sont pas viables. Mais nous nous assurerons que notre sécurité ne sera pas compromise. »
Selon les autorités, l'armée gambienne compterait près de 6 500 hommes. Un chiffre pour l'instant incertain, tant les méthodes de recrutement étaient floues sous Jammeh.
Le représentant de l'Union européenne en Gambie, Attila Lajos, soutient la réforme, et précise qu'il s'agit aussi de rééquilibrer les services. « L'évaluation révèle que la taille de certains pans du secteur sécuritaire ne convient pas. Jammeh utilisait l'armée pour bien d'autres usages que la mission classique de défense du territoire. Le pays doit se poser aujourd'hui la question de ses moyens. Les détails de qui sera concerné, de quelle façon, seront précisés plus tard, avec l'avancée de la réforme. »
La Banque mondiale conduit actuellement une revue des dépenses publiques au sein du secteur, pour déterminer quel budget le pays peut consacrer à son système sécuritaire.
« Nous avons commencé un audit pour comprendre comment chacun dans l'armée a obtenu son poste, a expliqué le chef de l'Etat. Car nous devons réduire la taille de notre armée. Il doit y avoir des officiers qui n'y ont pas leur place. »
Même son de cloche du côté du chef de l'armée, Masaneh Kinteh, qui s'appuie sur les résultats d'une étude réalisée par les Nations unies. « Ce n'est pas un secret que l'évaluation réalisée indique que nos effectifs ne sont pas viables. Mais nous nous assurerons que notre sécurité ne sera pas compromise. »
Selon les autorités, l'armée gambienne compterait près de 6 500 hommes. Un chiffre pour l'instant incertain, tant les méthodes de recrutement étaient floues sous Jammeh.
Le représentant de l'Union européenne en Gambie, Attila Lajos, soutient la réforme, et précise qu'il s'agit aussi de rééquilibrer les services. « L'évaluation révèle que la taille de certains pans du secteur sécuritaire ne convient pas. Jammeh utilisait l'armée pour bien d'autres usages que la mission classique de défense du territoire. Le pays doit se poser aujourd'hui la question de ses moyens. Les détails de qui sera concerné, de quelle façon, seront précisés plus tard, avec l'avancée de la réforme. »
La Banque mondiale conduit actuellement une revue des dépenses publiques au sein du secteur, pour déterminer quel budget le pays peut consacrer à son système sécuritaire.
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