Malabo, capitale de la Guinée Equatoriale.
Depuis les années quatre-vingt-dix, la Guinée Equatoriale est une terre d'immigration pour de nombreux ressortissants d'Afrique subsaharienne.
Un mouvement qui s'est accéléré avec le boom pétrolier. Chaque mois, des centaines de migrants africains arrivent clandestinement par bateaux entiers, attirés par cette mane pétrolière.
Ce mercredi, les autorités équato-guinéennes ont affirmé avoir expulsé 475 travailleurs illégaux originaires d'Afrique centrale et de l'Ouest, au cours des dernières semaines. Des expulsions récurentes effectuées au gré des besoins économiques de Malabo et des tensions sociales internes.
Pour Eva Etongue Mayer, chef de division à la Commission des droits de l'homme et des libertés du Cameroun, ces expulsions posent une fois de plus l'épineuse équation immigration et droits de l'homme.
« Dans les situations d’expulsion, très souvent nous sommes en face des violations des droits de l’homme, parce que vous avez des gens qui ne se sont pas préparés à rentrer sur leur territoire, ou bien à aller dans un autre pays.
Ce sont des gens qui partent souvent sans rien. Ils n’ont pas d’argent, ils n’ont pas d’abri. Et il faut qu’il y ait une réaction urgente, une réaction humanitaire urgente. C’est ça la préoccupation de la Commission ».
Avec une production moyenne de plus de 400 000 barils jour, la Guinée Equatoriale, troisième pays producteur de pétrole d'Afrique, reste un eldorado pour de nombreux migrants. Sur les 600 000 habitants que compte le pays, le tiers est originaire de l'étranger.
Source: RFI
Un mouvement qui s'est accéléré avec le boom pétrolier. Chaque mois, des centaines de migrants africains arrivent clandestinement par bateaux entiers, attirés par cette mane pétrolière.
Ce mercredi, les autorités équato-guinéennes ont affirmé avoir expulsé 475 travailleurs illégaux originaires d'Afrique centrale et de l'Ouest, au cours des dernières semaines. Des expulsions récurentes effectuées au gré des besoins économiques de Malabo et des tensions sociales internes.
Pour Eva Etongue Mayer, chef de division à la Commission des droits de l'homme et des libertés du Cameroun, ces expulsions posent une fois de plus l'épineuse équation immigration et droits de l'homme.
« Dans les situations d’expulsion, très souvent nous sommes en face des violations des droits de l’homme, parce que vous avez des gens qui ne se sont pas préparés à rentrer sur leur territoire, ou bien à aller dans un autre pays.
Ce sont des gens qui partent souvent sans rien. Ils n’ont pas d’argent, ils n’ont pas d’abri. Et il faut qu’il y ait une réaction urgente, une réaction humanitaire urgente. C’est ça la préoccupation de la Commission ».
Avec une production moyenne de plus de 400 000 barils jour, la Guinée Equatoriale, troisième pays producteur de pétrole d'Afrique, reste un eldorado pour de nombreux migrants. Sur les 600 000 habitants que compte le pays, le tiers est originaire de l'étranger.
Source: RFI
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