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La RDC émet un mandat d'arrêt international contre Katumbi



La RDC émet un mandat d'arrêt international contre Katumbi
Le gouvernement de Kinshasa a émis un mandat d'arrêt international contre le dirigeant de l'opposition, Moise Katumbi.
 
Le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a indiqué jeudi qu'un mandat d'arrêt international a été lancé contre l'opposant, Moise Katumbi.
 
Le mandat d'arrêt délivré par le bureau du procureur fait suite à la condamnation de Moise Katumbi en 2016 dans une affaire de fraude immobilière.
 
"Il avait été condamné avec arrestation immédiate et il voyageait ici et là au lieu de se présenter pour exécuter la décision du tribunal" a déclaré Lambert Mende.
 
"Lorsque vous êtes reconnu coupable et que vous êtes retrouvé quelque part, la première chose que les autorités judiciaires feront c'est d'émettre un mandat afin que vous puissiez être arrêté et emmené là où des personnes condamnées avec arrestation immédiate devraient être, c'est-à-dire en prison, avant de pouvoir lancer une procédure d'appel" a-t-il ajouté.
 
Le porte-parole du gouvernement a aussi souligné que les pays ayant une entente de coopération judiciaire avec la RDC étaient tenus d'exécuter le mandat.
 
 
"Un mandat d'arrêt international est exécutoire dans les pays avec lesquels nous avons conclu des accords de coopération judiciaire. Ces pays sont nombreux", a-t-il précisé.
Selon le ministre Mende, l'affaire Katumbi ne s'inscrit en rien dans une logique de chasse à l'homme ou de guerre politique.
 
 "Les personnes qui soumettent les Congolais à la misère sont ceux qui font de fausses accusations contre moi" a avancé l'opposant qui indique être en Namibie.
 
"Ce sont ceux qui volent et tuent les gens en ce moment qui devraient faire face à la loi" a avancé Moise Katumbi.
 
Moise Katumbi a été empêché de retourner en RDC pour s'inscrire à l'élection présidentielle de décembre.

"Cela n'a rien à voir avec le dégel politique : on l'a déjà dit. Le comité des hauts magistrats que nous avons consulté a formellement exclu les fugitifs de ce dégel" explique Lambert Mende.
"Notre devoir est de faire respecter l'état de droit au Congo. Ce n'est pas un état où les dirigeants tremblent à l'idée que leur initiative soit interprétée d'une manière ou d'une autre" conclu le porte-parole du gouvernement congolais.

"Cela n'a rien à voir avec le dégel politique : on l'a déjà dit. Le comité des hauts magistrats que nous avons consulté a formellement exclu les fugitifs de ce dégel" explique Lambert Mende.
 
"Notre devoir est de faire respecter l'état de droit au Congo. Ce n'est pas un état où les dirigeants tremblent à l'idée que leur initiative soit interprétée d'une manière ou d'une autre" conclu le porte-parole du gouvernement congolais.

bbc.com

Vendredi 17 Août 2018 - 14:10


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