L'Aïd el-Fitr est l'un des moments les plus importants du calendrier musulman. Des millions de fidèles célèbrent, dimanche 24 mai, la fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan. Mais cette année, les célébrations doivent composer avec la pandémie de Covid-19. De l'Égypte à l'Irak, en passant par la Turquie et la Syrie, plusieurs pays ont interdit les prières collectives.
L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'islam, a instauré un couvre-feu total de cinq jours à partir de samedi. Pays le plus touché dans le Golfe, le royaume a vu le nombre d'infections plus que quadrupler depuis le début du ramadan, pour atteindre environ 68 000 cas. Les prières de l'Aïd se dérouleront dans les deux mosquées des villes saintes de La Mecque et Médine "sans les fidèles", ont annoncé les autorités.
Céder ou résister à la pression religieuse
La mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, le troisième site le plus saint de l'islam, ne sera rouverte aux fidèles qu'après l'Aïd, a déclaré son organe directeur.
Au Liban, la plus haute autorité religieuse sunnite a annoncé la réouverture des mosquées pour les prières du vendredi uniquement. Les fidèles seront toutefois soumis à divers contrôles sanitaires, dont une prise de température.
En Asie, les musulmans se sont rués sur les marchés pour faire leurs achats avant la fête, au mépris de la distanciation sociale imposée par les autorités, et bravant parfois les tentatives de la police de disperser la foule.
Le Pakistan, qui a cédé à la pression religieuse en autorisant les prières à la mosquée pendant le ramadan, n'a pas encore annoncé de décision concernant les rassemblements de l'Aïd.
En Indonésie, plus grand pays musulman du monde, certains se tournent vers les passeurs et les faux certificats pour contourner l'interdiction de voyager dans d'autres régions de l'archipel et rejoindre leurs proches, selon la grande migration annuelle de fin de ramadan.
Peur d'un nouveau pic de contaminations
Le nombre de décès dus au Covid-19 au Moyen-Orient et en Asie a été plus faible qu'en Europe et aux États-Unis, mais il augmente régulièrement.
L'Iran, qui a connu l'épidémie la plus meurtrière au Moyen-Orient, a demandé à ses citoyens d'éviter de voyager pendant l'Aïd qui devrait avoir lieu lundi dans ce pays à majorité chiite. "Notre plus grande inquiétude" est d'avoir "de nouveaux pics de la maladie à cause du non-respect des consignes sanitaires", a prévenu le ministre iranien de la Santé, Saïd Namaki.
Les Émirats arabes unis ont aussi renforcé le confinement, avec un couvre-feu nocturne commençant à 20 h au lieu de 22 h pendant le ramadan. Mais cela n'a pas empêché des habitants de planifier des escapades dans des hôtels de luxe en bord de mer à Dubaï, Ajman ou Ras Al-Khaimah.
L'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'islam, a instauré un couvre-feu total de cinq jours à partir de samedi. Pays le plus touché dans le Golfe, le royaume a vu le nombre d'infections plus que quadrupler depuis le début du ramadan, pour atteindre environ 68 000 cas. Les prières de l'Aïd se dérouleront dans les deux mosquées des villes saintes de La Mecque et Médine "sans les fidèles", ont annoncé les autorités.
Céder ou résister à la pression religieuse
La mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, le troisième site le plus saint de l'islam, ne sera rouverte aux fidèles qu'après l'Aïd, a déclaré son organe directeur.
Au Liban, la plus haute autorité religieuse sunnite a annoncé la réouverture des mosquées pour les prières du vendredi uniquement. Les fidèles seront toutefois soumis à divers contrôles sanitaires, dont une prise de température.
En Asie, les musulmans se sont rués sur les marchés pour faire leurs achats avant la fête, au mépris de la distanciation sociale imposée par les autorités, et bravant parfois les tentatives de la police de disperser la foule.
Le Pakistan, qui a cédé à la pression religieuse en autorisant les prières à la mosquée pendant le ramadan, n'a pas encore annoncé de décision concernant les rassemblements de l'Aïd.
En Indonésie, plus grand pays musulman du monde, certains se tournent vers les passeurs et les faux certificats pour contourner l'interdiction de voyager dans d'autres régions de l'archipel et rejoindre leurs proches, selon la grande migration annuelle de fin de ramadan.
Peur d'un nouveau pic de contaminations
Le nombre de décès dus au Covid-19 au Moyen-Orient et en Asie a été plus faible qu'en Europe et aux États-Unis, mais il augmente régulièrement.
L'Iran, qui a connu l'épidémie la plus meurtrière au Moyen-Orient, a demandé à ses citoyens d'éviter de voyager pendant l'Aïd qui devrait avoir lieu lundi dans ce pays à majorité chiite. "Notre plus grande inquiétude" est d'avoir "de nouveaux pics de la maladie à cause du non-respect des consignes sanitaires", a prévenu le ministre iranien de la Santé, Saïd Namaki.
Les Émirats arabes unis ont aussi renforcé le confinement, avec un couvre-feu nocturne commençant à 20 h au lieu de 22 h pendant le ramadan. Mais cela n'a pas empêché des habitants de planifier des escapades dans des hôtels de luxe en bord de mer à Dubaï, Ajman ou Ras Al-Khaimah.
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