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La contrefaçon et la piraterie touchent 10 % de l’économie mondiale.

La contrefaçon constitue un véritable fléau pour l’économie mondiale à en croire le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur. Il a révélé ce jeudi que 10 % de l’économie mondiale sont touchés par la contrefaçon et la piraterie. Il a fait cette déclaration au cours de l’ouverture du séminaire ouvert à Dakar par OICP/INTERPOL contre la contrefaçon et sur le droit de la propriété intellectuelle. Ce séminaire concerne une vingtaine de pays de l’Afrique de l’ouest et du nord.



La contrefaçon et la piraterie touchent 10 % de l’économie mondiale.


A l’ouverture de cette rencontre, Bécaye Diop a estimé que le combat contre la contrefaçon mérite d’être mené de façon vigoureuse, systématique. Car les droits de propriété intellectuelle, de par leur impact sur la créativité et la recherche, constituent un moteur pour la croissance de l’économie mondiale.

«Toute entrave à cette réalité ne fait qu’accentuer le retard dans l’atteinte des OMD auxquels nos Etats se sont engagés pour garantir à leurs populations un mieux être», a fait savoir le ministre pour qui le Sénégal croit à ce combat. « La protection de la propriété intellectuelle et la lutte contre la contrefaçon intègrent le crédo sur lesquels se fondent les actions du Gouvernement sénégalais pour promouvoir un développement durable», a dit Bécaye Diop. C’est la raison pour laquelle il s’est doté d’un cadre institutionnel et programmatique à la hauteur de cette interpellation d’Etats modernes qui nous concerne tous.
Le chef du Programme INTERPOL a promis qu’après la formation, ses services vont revenir pour des actions beaucoup plus musclées contre les mêmes organisations et gangs criminels. Il a expliqué "qu’il y a des organisations criminelles internationales qui se font de l’argent sans se soucier de la santé des populations. D’où il faut une véritable collaboration pour mieux les traquer".

D’ailleurs, le commissaire Thiandoum a rappelé que ce dispositif est ouvert à la police, à la gendarmerie et à la douane. Ce qui permet à l’agent à la base d’accéder aux mêmes informations qu’à Dakar, pour contrôler les personnes recherchées et combattre la criminalité commerciale.

Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 20 Mai 2010 - 17:43


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