La justice, saisie par la ville de Nice en vertu de l'article 175-2 du code civil, a suspendu lundi la célébration du mariage civil d'un couple de confession musulmane. La municipalité a émis des doutes sur le consentement des époux, mais ce sont des soupçons de radicalisation qui ont motivé sa décision. Selon une source proche du dossier, le futur marié avait été condamné le 21 janvier par le tribunal correctionnel de Nice, ainsi que deux autres hommes, à six mois de prison avec sursis pour avoir agressé un commerçant qu'ils accusaient de pas être un « bon musulman » car il vendait du porc. L'un des trois hommes faisait l'objet d'une fiche d'individu à surveiller à la Direction générale de la sécurité intérieure.
« Soupçons de djihadisme »
Comme l'explique l'adjoint au maire de la ville de Nice, Auguste Vérola, aux micros de France Bleu : « Il y avait des soupçons de djihadisme. On pense que l'un ou l'autre des époux souhaite partir faire le djihad à l'étranger, en Syrie ou ailleurs». «Le procureur de la République a fait savoir lundi matin qu'il recevait cette opposition et a prononcé un sursis à la célébration dudit mariage », a précisé une porte-parole de la mairie, notant que le couple de futurs mariés avait été prévenu en fin de semaine dernière par la justice.
Le couple et leurs proches interdits d'entrer dans la salle de mariage de la mairie se sont néanmoins présentés lundi vers 15 h 30, en « bloquant » la rue de l'hôtel de ville et en « faisant un usage intempestif des avertisseurs », précise la mairie. Au terme de l'enquête, un nouveau sursis pour l'union peut être prononcé. Le procureur peut aussi autoriser ou refuser ce mariage si les doutes sur le consentement sont fondés. L'avocat du futur marié n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire avant de s'entretenir avec son client.
« Soupçons de djihadisme »
Comme l'explique l'adjoint au maire de la ville de Nice, Auguste Vérola, aux micros de France Bleu : « Il y avait des soupçons de djihadisme. On pense que l'un ou l'autre des époux souhaite partir faire le djihad à l'étranger, en Syrie ou ailleurs». «Le procureur de la République a fait savoir lundi matin qu'il recevait cette opposition et a prononcé un sursis à la célébration dudit mariage », a précisé une porte-parole de la mairie, notant que le couple de futurs mariés avait été prévenu en fin de semaine dernière par la justice.
Le couple et leurs proches interdits d'entrer dans la salle de mariage de la mairie se sont néanmoins présentés lundi vers 15 h 30, en « bloquant » la rue de l'hôtel de ville et en « faisant un usage intempestif des avertisseurs », précise la mairie. Au terme de l'enquête, un nouveau sursis pour l'union peut être prononcé. Le procureur peut aussi autoriser ou refuser ce mariage si les doutes sur le consentement sont fondés. L'avocat du futur marié n'a pas souhaité communiquer sur cette affaire avant de s'entretenir avec son client.
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