C’est une nouvelle étape dans les soubresauts qui agitent Madagascar depuis le début d’un vaste mouvement de contestation sociale ayant démarré le 25 septembre 2025. Ce dernier a notamment conduit au départ du pays du chef de l’État, Andry Rajoelina, le 12 octobre, puis à sa destitution par l’Assemblée nationale le 14 octobre.
Ce vendredi, le colonel Michael Randrianirina, celui-là même qui avait appelé les militaires à refuser « d’être rémunérés pour tirer sur nos amis, nos frères, nos sœurs » manifestants et qui avait annoncé la prise de pouvoir par l’armée, a officiellement été investi « président de la refondation » de la République de Madagascar. Il a prêté serment devant les juges de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) du pays. Il a été décoré de la « Grand Croix de première classe de l'Ordre national », distinction réservée uniquement aux présidents.
« Ce jour marque un tournant historique pour notre pays avec un peuple en effervescence, mû par la volonté du changement et par l’amour profond de sa patrie. Nous ouvrons avec allégresse un nouveau chapitre de la vie nationale, a-t-il lancé dans son premier discours. Malheureusement, 65 ans après son indépendance, Madagascar figure encore parmi les pays les plus pauvres du monde. Cette situation chaotique a éveillé la conscience d’une jeunesse audacieuse, une jeunesse qui espère un futur plus prometteur et un avenir plus sûr pour eux et pour les générations à venir. Cette jeunesse victime d’injustice, de pillage de ses ressources et de détournements de biens publics, composée majoritairement de la Génération Z, soutenue par l’ensemble des citoyens malgaches, est descendue dans les rues pour réclamer la Refondation nationale et la résolution des problèmes socio-économiques récurrents, notamment les coupures incessantes d’eau et d’électricité. »
Dénonçant un « régime autoritaire » ayant plongé le pays « dans l’obscurité pendant des années » et qui a « joué la carte de la violence, de la brutalité et de la violation des droits de l’homme », le colonel Michael Randrianirina a promis de « travailler avec toutes les forces vives de la Nation » et « une rupture avec le passé ». Il a ajouté : « Nous nous engageons à entreprendre toutes les actions et mesures nécessaires à l'encontre des ennemis de la République, à réparer les torts subis par les victimes durant le mouvement populaire et à garantir le libre exercice des droits fondamentaux et libertés fondamentales, dont la liberté d'expression. »
Le nouvel homme fort du pays a par ailleurs invité les représentants d'autres États à « accompagner Madagascar dans le processus de pilotage et de mise en œuvre de la Refondation nationale ».
Ce vendredi, le colonel Michael Randrianirina, celui-là même qui avait appelé les militaires à refuser « d’être rémunérés pour tirer sur nos amis, nos frères, nos sœurs » manifestants et qui avait annoncé la prise de pouvoir par l’armée, a officiellement été investi « président de la refondation » de la République de Madagascar. Il a prêté serment devant les juges de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) du pays. Il a été décoré de la « Grand Croix de première classe de l'Ordre national », distinction réservée uniquement aux présidents.
« Ce jour marque un tournant historique pour notre pays avec un peuple en effervescence, mû par la volonté du changement et par l’amour profond de sa patrie. Nous ouvrons avec allégresse un nouveau chapitre de la vie nationale, a-t-il lancé dans son premier discours. Malheureusement, 65 ans après son indépendance, Madagascar figure encore parmi les pays les plus pauvres du monde. Cette situation chaotique a éveillé la conscience d’une jeunesse audacieuse, une jeunesse qui espère un futur plus prometteur et un avenir plus sûr pour eux et pour les générations à venir. Cette jeunesse victime d’injustice, de pillage de ses ressources et de détournements de biens publics, composée majoritairement de la Génération Z, soutenue par l’ensemble des citoyens malgaches, est descendue dans les rues pour réclamer la Refondation nationale et la résolution des problèmes socio-économiques récurrents, notamment les coupures incessantes d’eau et d’électricité. »
Dénonçant un « régime autoritaire » ayant plongé le pays « dans l’obscurité pendant des années » et qui a « joué la carte de la violence, de la brutalité et de la violation des droits de l’homme », le colonel Michael Randrianirina a promis de « travailler avec toutes les forces vives de la Nation » et « une rupture avec le passé ». Il a ajouté : « Nous nous engageons à entreprendre toutes les actions et mesures nécessaires à l'encontre des ennemis de la République, à réparer les torts subis par les victimes durant le mouvement populaire et à garantir le libre exercice des droits fondamentaux et libertés fondamentales, dont la liberté d'expression. »
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