Le Vatican s’est justifié en se référant aux tensions entre l’église catholique et la Chine.
Le dalaï-lama, de passage à Rome, avait demandé un entretien avec le souverain pontife.
« Pour des raisons évidentes »
Bien que le pape « estime beaucoup » le dalaï-lama, la demande a été rejetée « pour des raisons évidentes », a expliqué le porte-parole du Vatican.
La Chine, qui considère le dalaï-lama comme un séparatiste, a l’habitude de réagir très négativement lorsque des dignitaires étrangers acceptent de recevoir le leader tibétain.
Le dalaï-lama a fui l’Inde en 1959 après un soulèvement au Tibet réprimé par la Chine.
Lauréat du Prix Nobel de la Paix en 1989, il est aujourd’hui l’avocat d’une « voie du milieu » avec la Chine, et d’une forme d’autonomie pour le Tibet sans réelle indépendance.
Un porte-parole du dalaï-lama a expliqué que ce dernier était « déçu » mais qu’il ne souhaitait pas « causer de désagréments ».
Deux églises
Selon les analystes, le Vatican et la Chine sont en froid au sujet de la direction de l’église catholique en Chine.
Le parti communiste chinois chapeaute une communauté catholique officielle, qui représenterait 12 millions de personnes, mais une autre église, clandestine cette fois, existe également. Cette dernière est loyale au pape.
La Chine et le Vatican revendique chacun le droit de nommer les évêques du pays.
Selon un représentant du Vatican, cette décision du pape vise donc à « éviter de nouvelles souffrances pour ceux qui ont déjà souffert ».
Le dalaï-lama avait pu obtenir une audience papale en 2006 lors d’une rencontre avec l’ancien souverain pontife Benoit XVI.
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