Au Maroc, il s'agit des deux premiers morts en marge des manifestations de ces derniers jours. Cela s'est passé à une vingtaine de kilomètres au sud d'Agadir, dans la ville de Leqliaa. On compte aussi plusieurs blessés. Plusieurs manifestations se sont déroulées à travers le pays avec des violences à Salé sur la côte Atlantique, à Marrakech dans le centre du pays, mais aussi à Berkane dans le nord-est.
À Casablanca, la marche pacifique est partie d’un quartier populaire. C’est à Bernoussi, dans la banlieue nord-est de Casablanca que les protestataires se sont donnés rendez-vous. Mohammed a participé à tous les rassemblements depuis cinq jours. « Le ministère de l’Intérieur a donné des instructions pour qu’il n’y ait pas de répression contre les manifestations pacifiques », explique-t-il. Il n'y a pas eu d’arrestation contrairement aux soirs précédents. La police se contente cette fois d’encadrer la marche.
« Nous les jeunes, on n’en peut plus du chômage »
« Le peuple veut en finir avec la corruption ! », scandaient les manifestants. « Ce qui nous amène ici, ce sont des revendications sociales : la santé, l’éducation, la dignité... Nous les jeunes, on n’en peut plus du chômage. Nous dénonçons aussi la répression, cette approche sécuritaire qui ne fait qu’aggraver les choses », estime cet autre manifestant.
Avec ses voisines, Fatima regarde passer la foule. À 64 ans, cette Marocaine a de la sympathie pour ce mouvement. « Je veux qu’on aide ces pauvres jeunes. S’ils sont sortis, c’est qu’ils ont touché le fond. J’espère que le gouvernement va leur parler. Cela pourrait les calmer », souhaite-t-elle.
À Bernoussi, mercredi, les jeunes de la GenZ 212 ont appelé à la démission d’Aziz Akhannouch, le chef du gouvernement.
À Casablanca, la marche pacifique est partie d’un quartier populaire. C’est à Bernoussi, dans la banlieue nord-est de Casablanca que les protestataires se sont donnés rendez-vous. Mohammed a participé à tous les rassemblements depuis cinq jours. « Le ministère de l’Intérieur a donné des instructions pour qu’il n’y ait pas de répression contre les manifestations pacifiques », explique-t-il. Il n'y a pas eu d’arrestation contrairement aux soirs précédents. La police se contente cette fois d’encadrer la marche.
« Nous les jeunes, on n’en peut plus du chômage »
« Le peuple veut en finir avec la corruption ! », scandaient les manifestants. « Ce qui nous amène ici, ce sont des revendications sociales : la santé, l’éducation, la dignité... Nous les jeunes, on n’en peut plus du chômage. Nous dénonçons aussi la répression, cette approche sécuritaire qui ne fait qu’aggraver les choses », estime cet autre manifestant.
Avec ses voisines, Fatima regarde passer la foule. À 64 ans, cette Marocaine a de la sympathie pour ce mouvement. « Je veux qu’on aide ces pauvres jeunes. S’ils sont sortis, c’est qu’ils ont touché le fond. J’espère que le gouvernement va leur parler. Cela pourrait les calmer », souhaite-t-elle.
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