La stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel a été au centre des discussions que le secrétaire général de l’ONU a eu avec le président Mahamadou Issoufou. Cette stratégie est une réponse collective face aux menaces transfrontalières, notamment le terrorisme.
C’est cette solidarité que Monsieur Ban Ki-moon est venu partager à Niamey avec les Sahéliens : « Nous sommes ici en fait, pour démontrer notre solidarité. Les peuples dans les pays sahéliens ont beaucoup trop souffert, à cause de la situation sécuritaire et humanitaire ».
Un besoin de 200 millions de dollars
Il n’y a pas de développement sans sécurité, a-t-on coutume de dire. Le Niger, pays le plus exposé à l’insécurité terroriste dans le Sahel est sur la défensive. Pour contrôler ses frontières et assurer la sécurité des personnes et des biens, le Niger, dit-on, a besoin de ressources supplémentaires.
« C’est environ 200 millions de dollars supplémentaires qu’il nous faudra investir chaque année, sur cinq ans, estime le président Mahamadou Issoufou. En effet, nous prévoyons d’implanter de nouvelles infrastructures militaires, notamment dans le nord du pays. Nous prévoyons le renforcement de nos capacités opérationnelles et de renseignement ».
Avant de reprendre son avion pour le Burkina Faso, Ban Ki-moon s’est adressé à l’Assemblée nationale, une grande première au Niger.
Source : Rfi.fr
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