Les deux chefs de l'opposition ont livré lors d'une conférence de presse mercredi, un réquisitoire sévère contre les élections législatives du 6 octobre. Pour eux, le scrutin n'était pas démocratique.
Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement héritage et modernité, a même accusé le pouvoir d'avoir agi comme dans une monarchie. « Ces résultats confirment les stigmates de la régression démocratique du Gabon, illustrent une fois de trop le recours du pouvoir à la fraude massive, notamment la distribution d’énormes sommes d’argent », a-t-il dénoncé.
Sur 143 sièges en compétition, l'opposition n'a obtenu que quatre sièges dès le premier tour. Vingt-six de ses candidats sont en ballotage alors que le parti au pouvoir, le PDG d'Ali Bongo, s'est offert la majorité absolue dès le premier tour.
Zacharie Myboto, président de l'Union nationale a indiqué que malgré ces griefs, l'opposition ne renoncera pas à participer au second tour. « Il faut bien qu’il y ait des gens qui continuent la lutte, mais si nous vous disons de vous décourager, nous ouvrons des boulevards au système en place, a-t-il lancé. S’il n’y a aucun obstacle face à eux, ils vont continuer à dominer, piller le pays, tuer le Gabon. »
La description de l'opposition contraste avec le rapport des observateurs de l'Union africaine qui ont affirmé que le scrutin s'était globalement bien déroulé.
Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement héritage et modernité, a même accusé le pouvoir d'avoir agi comme dans une monarchie. « Ces résultats confirment les stigmates de la régression démocratique du Gabon, illustrent une fois de trop le recours du pouvoir à la fraude massive, notamment la distribution d’énormes sommes d’argent », a-t-il dénoncé.
Sur 143 sièges en compétition, l'opposition n'a obtenu que quatre sièges dès le premier tour. Vingt-six de ses candidats sont en ballotage alors que le parti au pouvoir, le PDG d'Ali Bongo, s'est offert la majorité absolue dès le premier tour.
Zacharie Myboto, président de l'Union nationale a indiqué que malgré ces griefs, l'opposition ne renoncera pas à participer au second tour. « Il faut bien qu’il y ait des gens qui continuent la lutte, mais si nous vous disons de vous décourager, nous ouvrons des boulevards au système en place, a-t-il lancé. S’il n’y a aucun obstacle face à eux, ils vont continuer à dominer, piller le pays, tuer le Gabon. »
La description de l'opposition contraste avec le rapport des observateurs de l'Union africaine qui ont affirmé que le scrutin s'était globalement bien déroulé.
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