La Commission électorale indépendante ne s'est prononcée que sur une centaine de siège mais la télévision publique a annoncé la victoire écrasante du parti du président Ouattara, le mardi 13 décembre, dans l'après-midi. REUTERS/ Thierry Gouegnon
Les résultats officiels publiés par la Commission électorale indépendante, qui est la seule habilitée à les donner, portent sur un peu plus de 100 sièges sur les 255 à pourvoir, mais la presse locale a déjà donné des résultats partiels dès hier, portant sur 228 sièges.
Selon la Radio télévision ivoirienne (RTI), qui est une chaîne publique, le RDR du président Alassane Ouattara frôle la majorité absolue, suivi du PDCI de l’ancien président Henri Konan Bedié, loin devant les indépendants.
Ces résultats, s’ils sont confirmés par la Commission électorale, vont conduire à un Parlement dominé par la coalition qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir. Une Assemblée sans groupes d’opposition : le boycott du Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo incarcéré aujourd’hui à la Cour pénale internationale, a donc laissé un boulevard aux deux autres grandes formations politiques de Côte d’Ivoire.
L’ancien Premier ministre haïtien, Gérard Latortue, qui conduit les observateurs de la Francophonie, a conseillé au Front populaire ivoirien de ne pas commettre la même erreur en mars-avril prochain lors des municipales et de se présenter à ces élections. Mais il a critiqué le découpage des circonscriptions électorales, fait à la hâte et sans concertation après la crise post-présidentielle. Un découpage censé favoriser le RDR.
Mais en attendant les résultats officiels, tous les observateurs de ces législatives ont salué le climat détendu qui règne dans le pays en dépit de quelques incidents sans gravité.
Source: RFI
Selon la Radio télévision ivoirienne (RTI), qui est une chaîne publique, le RDR du président Alassane Ouattara frôle la majorité absolue, suivi du PDCI de l’ancien président Henri Konan Bedié, loin devant les indépendants.
Ces résultats, s’ils sont confirmés par la Commission électorale, vont conduire à un Parlement dominé par la coalition qui a porté Alassane Ouattara au pouvoir. Une Assemblée sans groupes d’opposition : le boycott du Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo incarcéré aujourd’hui à la Cour pénale internationale, a donc laissé un boulevard aux deux autres grandes formations politiques de Côte d’Ivoire.
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Source: RFI
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