La cour d'appel d'Oran en Algérie a décidé de mettre en délibéré au 1er décembre la condamnation de Siaghi Abdelkarim. Ce jeune Algérien a été condamné en mai dernier à 5 ans de prison ferme officiellement pour atteinte au prophète. Siaghi Abdelkarim s'est converti à la religion chrétienne en 2006. En avril dernier son voisin l'avait dénoncé pour prosélytisme. Des membres de la société civile algérienne s'étaient réunis ce jeudi 17 novembre, devant la cour d’Oran, en signe de soutien.
A Alger mais aussi à Oran des associations se sont constituées pour défendre Abdelkarim au nom de la liberté de pensée. Mercredi16 novembre, un rassemblement s'est tenu devant le ministère de la justice à Alger . Et jeudi, c'est devant le tribunal qu'une centaine de personnes se sont retrouvées.
Parmi elles, Chouicha Kadour, membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Il estime qu'il est important de se mobiliser pour de telles affaires : « Les gens ont décidé de montrer leur solidarité avec un de leurs concitoyens qui avait choisi une religion qui lui convenait. Comme la constitution algérienne permet la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté de penser, les gens se sont portés solidaires car pour eux, c’est un cas de non-respect des libertés. D’autant plus que le juge a dépasser ses prérogatives en parlant même d’apostasie ».
Chouicha Kadour dénonce une dérive judiciaire où le juge se croit investi du droit de dire quelle est la vraie religion, quelle est la seule religion. Et comment les Algériens doivent se comporter. « Nous considérons que cela n’a rien à voir, que c’est une question personnelle, et que le juge n’est pas là pour parler de ces choses-là », a-t-il ajouté.
Source: RFI
A Alger mais aussi à Oran des associations se sont constituées pour défendre Abdelkarim au nom de la liberté de pensée. Mercredi16 novembre, un rassemblement s'est tenu devant le ministère de la justice à Alger . Et jeudi, c'est devant le tribunal qu'une centaine de personnes se sont retrouvées.
Parmi elles, Chouicha Kadour, membre de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Il estime qu'il est important de se mobiliser pour de telles affaires : « Les gens ont décidé de montrer leur solidarité avec un de leurs concitoyens qui avait choisi une religion qui lui convenait. Comme la constitution algérienne permet la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté de penser, les gens se sont portés solidaires car pour eux, c’est un cas de non-respect des libertés. D’autant plus que le juge a dépasser ses prérogatives en parlant même d’apostasie ».
Chouicha Kadour dénonce une dérive judiciaire où le juge se croit investi du droit de dire quelle est la vraie religion, quelle est la seule religion. Et comment les Algériens doivent se comporter. « Nous considérons que cela n’a rien à voir, que c’est une question personnelle, et que le juge n’est pas là pour parler de ces choses-là », a-t-il ajouté.
Source: RFI
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