On voit à nouveau dans les rues de Bamako des militaires, bérets rouges vissés sur la tête. Le Premier ministre Diango Cissoko, médiateur dans la crise qui a opposé dans le passé bérets rouges, parachutistes, et bérets verts de l’armée malienne, a plutôt réussi sa mission. « Nous nous sommes compris. L’armée malienne est soudée plus que jamais », reconnaît le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, porte-parole de l’armée malienne.
Et dès ce dimanche 31 mars, 400 militaires bérets rouges prendront la direction du nord du Mali. Ils seront déployés avec d’autres unités maliennes, notamment à Gao et ailleurs si nécessaire, explique le ministère malien de la Défense.
Au moins 200 millions de francs CFA ont été débloqués par l’Etat pour assurer leurs premiers besoins en équipements. Le corps des parachutistes ne disparaît donc pas, mais il est restructuré. Une compagnie d’instruction de ces parachutistes sera installée à Bamako et deux autres compagnies seront respectivement basées à Tombouctou et à Gao, dans le Septentrion. C’est donc la fin de la brouille entre bérets rouges et bérets verts.
Source: RFI
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