A peine installé dans son fauteuil présidentiel, le nouveau chef de l'état malien recevra dans un mois un chèque d'appui budgétaire de 50 millions de dollars émis par la Banque Mondiale. Cette somme fait partie d'une aide plus substantielle que la Banque Mondiale est en train de débloquer, 500 millions de dollars au total.
Lors de la conférence des donateurs, à Bruxelles, au mois de mai dernier, la communauté internationale avait promis une aide de 3,2 milliards de dollars. Une condition majeure pour cela : la tenue en bon ordre de l'élection présidentielle. Voilà chose faite et les promesses vont maintenant devoir se transformer en espèces sonnantes et trébuchantes.
Développement de l'agriculture et des infrastructures
Cela permettra à l'économie malienne de repartir de l'avant, de développer son agriculture et ses infrastructures, de commencer à créer des emplois pour une jeunesse très majoritairement désœuvrée. Des points qui figurent déjà dans le programme de redressement économique rédigé par le gouvernement intérimaire sur lequel le nouveau pouvoir pourra s'appuyer.
Mais le succès passera, selon le FMI, par une solide politique budgétaire, une amélioration de la gestion des finances publiques et un climat économique favorable au secteur privé.
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