
En août dernier, juste après la gigantesque explosion du port de Beyrouth, une première conférence de ce type avait permis de débloquer 250 millions d'euros d'aide d'urgence.
Ce mercredi à Paris, des pays donateurs, des organisations internationales et des ONG seront de nouveau au rendez-vous, alors que le Liban continue de s'enfoncer dans la crise.
Hyperinflation, dévaluation, dette, chômage, population qui sombre dans la pauvreté... Dans son tout dernier rapport la Banque mondiale égrène les chiffres du naufrage et parle d'une « dépression ardue et prolongée » ayant pour cause « l'absence délibérée d'une action politique efficace de la part des autorités ».
La classe dirigeante est clairement montrée du doigt, alors que depuis des mois, le Liban est à la recherche d'un gouvernement avec le risque de voir les mêmes forces politiques produire les mêmes résultats.
Or il n'y aura pas de plan de sauvetage économique du Liban sans réformes profondes, ont prévenu les partenaires internationaux du pays du Cèdre. Et celui-ci aujourd'hui a besoin de beaucoup plus qu'une aide humanitaire d'urgence.
La situation alarmante a mobilisé la diaspora libanaise, fortement implantée à l’étranger, notamment en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire qui compte la plus importante communauté d’Afrique de l’ouest avec 80 000 Libanais. Reportage de notre correspondant à Abidjan, Sidy Yansané.
C’est justement cette douleur qui a poussé Hussein Abdel Kalek à s’investir dans la campagne d’aide au peuple du Liban. Ce comptable et écrivain ivoiro-libanais, très attaché à son pays d’origine, même s’il ne s’y rend que rarement, a déjà envoyé des vivres à sa famille et ses amis sur place, victimes de la situation économique alarmante…
Ce mercredi à Paris, des pays donateurs, des organisations internationales et des ONG seront de nouveau au rendez-vous, alors que le Liban continue de s'enfoncer dans la crise.
Hyperinflation, dévaluation, dette, chômage, population qui sombre dans la pauvreté... Dans son tout dernier rapport la Banque mondiale égrène les chiffres du naufrage et parle d'une « dépression ardue et prolongée » ayant pour cause « l'absence délibérée d'une action politique efficace de la part des autorités ».
La classe dirigeante est clairement montrée du doigt, alors que depuis des mois, le Liban est à la recherche d'un gouvernement avec le risque de voir les mêmes forces politiques produire les mêmes résultats.
Or il n'y aura pas de plan de sauvetage économique du Liban sans réformes profondes, ont prévenu les partenaires internationaux du pays du Cèdre. Et celui-ci aujourd'hui a besoin de beaucoup plus qu'une aide humanitaire d'urgence.
La situation alarmante a mobilisé la diaspora libanaise, fortement implantée à l’étranger, notamment en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire qui compte la plus importante communauté d’Afrique de l’ouest avec 80 000 Libanais. Reportage de notre correspondant à Abidjan, Sidy Yansané.
C’est justement cette douleur qui a poussé Hussein Abdel Kalek à s’investir dans la campagne d’aide au peuple du Liban. Ce comptable et écrivain ivoiro-libanais, très attaché à son pays d’origine, même s’il ne s’y rend que rarement, a déjà envoyé des vivres à sa famille et ses amis sur place, victimes de la situation économique alarmante…
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