Des miliciens réclamant une « épuration » de l’administration ont encerclé le ministère des Affaires étrangères libyen, à Tripoli, ce dimanche 28 avril. REUTERS/Stringer
En plein cœur de Tripoli, le ministère des Affaires étrangères a été encerclé par des dizaines d’hommes armés, ce dimanche 28 avril.
Les protestataires, armés, mais non violents, demandent à ce que les ambassadeurs et les responsables ayant servi l’ancien régime soient écartés des postes à responsabilité. « Notre mouvement est pacifique », disait l’un d’entre eux. « Cela fait plusieurs mois que nous manifestons pacifiquement, mais personne ne nous écoute. »
En cause : la loi d’isolation politique, en ce moment en examen au Parlement. Une loi qui, si elle est appliquée, exclurait du pouvoir de nombreux responsables politiques.
Sur les murs de la capitale, il est fréquent de lire des graffitis en faveur de cette loi.
Le gouvernement accuse ces groupes de vouloir « déstabiliser le pays »
Une trentaine de pick-up, dont plusieurs étaient armés de canons antiaériens, ainsi que des dizaines d'hommes armés, encerclaient encore le bâtiment, dimanche soir.
Selon un responsable du ministère, ces demandes sont « légitimes », mais pas les moyens employés.
Le ministère de l'Intérieur et la télévision nationale ont également été les cibles d'actes de sabotage, selon le Premier ministre. Lors d’une conférence de presse, il a appelé la population à soutenir le gouvernement face aux groupes armés « qui veulent déstabiliser le pays ».
Récemment, les députés avaient été encerclés durant plusieurs heures par des manifestants qui réclamaient eux aussi l'adoption rapide de la loi.
Source: RFI
Les protestataires, armés, mais non violents, demandent à ce que les ambassadeurs et les responsables ayant servi l’ancien régime soient écartés des postes à responsabilité. « Notre mouvement est pacifique », disait l’un d’entre eux. « Cela fait plusieurs mois que nous manifestons pacifiquement, mais personne ne nous écoute. »
En cause : la loi d’isolation politique, en ce moment en examen au Parlement. Une loi qui, si elle est appliquée, exclurait du pouvoir de nombreux responsables politiques.
Sur les murs de la capitale, il est fréquent de lire des graffitis en faveur de cette loi.
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Source: RFI
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