Le président libyen du CNT, Moustapha Abdeljalil. REUTERS/Ismail Zetouny
La recrudescence d'affrontements tribaux inquiète Ian Martin. Leurs causes ne datent pas d'hier et sont complexes, estime l'envoyé spécial de Ban Ki-moon en Libye. Mais selon Ian Martin, les fréquentes poussées de fièvre sont également liées à la faiblesse des autorités libyennes en matière de médiation :
« L'Etat libyen a besoin de forces sécurité neutres qui pourront être acceptées par les différentes parties à un conflit. Les capacités de l'Etat dans ce domaine sont faibles à l'heure actuelle. Même si de façon générale, la neutralité de l'armée nationale est reconnue et acceptée, ses capacités sont limitées. Elle compte peu de troupes, elle fait donc régulièrement appel à des forces auxiliaires qui sont d'anciennes brigades révolutionnaires, et parfois et c'était le cas à Koufra, leur neutralité a été mise en cause ».
A Koufra, les Toubous accusent régulièrement les forces d'interposition d'être de parti pris et même de tirer sur leurs quartiers à l'arme lourde. Le maintien en détention de milliers d'ex-loyalistes aux mains de sources auxiliaires préoccupe également les Nations unies. Mais les pressions onusiennes sur ce dossier n'ont pas permis des avancées ou très peu, reconnaît Ian Martin.
L'envoyé spécial de Ban Ki-moon a, par ailleurs, dit au CNT, Conseil national de transition, qu'il serait préférable que les quatre membres de la CPI, Cour pénale internationale, arrêtés par la brigade de Zenten soient bientôt libérés. Sans résultats non plus pour l'heure.
Les autorités intérimaires de Libye sont à l'écoute lorsque les conseillers techniques des Nations unies partagent leur expertise, mais lorsque leurs interlocuteurs onusiens s'inquiètent du comportement des anciennes brigades révolutionnaires, le CNT semble faire la sourde oreille.
Source: RFI
« L'Etat libyen a besoin de forces sécurité neutres qui pourront être acceptées par les différentes parties à un conflit. Les capacités de l'Etat dans ce domaine sont faibles à l'heure actuelle. Même si de façon générale, la neutralité de l'armée nationale est reconnue et acceptée, ses capacités sont limitées. Elle compte peu de troupes, elle fait donc régulièrement appel à des forces auxiliaires qui sont d'anciennes brigades révolutionnaires, et parfois et c'était le cas à Koufra, leur neutralité a été mise en cause ».
A Koufra, les Toubous accusent régulièrement les forces d'interposition d'être de parti pris et même de tirer sur leurs quartiers à l'arme lourde. Le maintien en détention de milliers d'ex-loyalistes aux mains de sources auxiliaires préoccupe également les Nations unies. Mais les pressions onusiennes sur ce dossier n'ont pas permis des avancées ou très peu, reconnaît Ian Martin.
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Source: RFI
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