Les difficultés à trouver un logement au sein du campus social sont liées au problème de surnombre que traverse l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Un avis partagé par les étudiants ainsi que les responsables du Centre des œuvres Universitaires de Dakar (COUD). Mor Mboup est un étudiant en première année d’anglais. Il loge à la chambre 35 du pavillon I des résidences universitaires. Pour lui, «habiter dans le campus social n’est jamais une chose facile vu le nombre d’étudiants qui peuvent dormir ensemble dans une chambre». Il explique que pour une petite chambre de deux lits, les étudiants y vivent à 6 ou à 7. Car chaque étudiant qui codifie peut prendre deux personnes ou même trois selon les différents pavillons. Une fille sous couvert de l’anonymat, la vingtaine et habitant le Pavillon des Mariés (PM), déplore les conditions d’hygiènes et cette promiscuité qui est très difficile à supporter. Néanmoins les potaches estiment que l’état peut résoudre ce problème en mettant sur pied une politique efficace de désengorgement à l’université cheikh Anta Diop de Dakar. C’est en ce sens que cet étudiant en licence au département espagnole de L’UCAD, du nom de Koulou Fofana, trouvé à la bibliothèque Universitaire (BU) en train de réviser, propose que «les Centres Universitaires Régionales (CUR) soient agrandis avec toutes les filières d’études et équipés de pavillons comme à L’UCAD».
Même son de cloche du coté de l’administration. En effet, le directeur du service des cités (service chargé de l’hébergement des étudiants), Matar Ndoye à ce poste depuis deux ans, reconnaît les difficultés que traversent les étudiants dans les logements des résidences universitaires. Il a fait comprendre que «l’attribution des chambres se fait sur un critère d’excellence». Selon lui, de nouveaux pavillons sont en construction. Mais, explique-t-il, «par rapport au nombre d’étudiants de l’UCAD ceci n’est pas une alternative définitive». Il est d’avis qu’il faut désengorger cette université en construisant plusieurs centres universitaires à travers le pays et encourager la naissance d’autres universités privées.
Même son de cloche du coté de l’administration. En effet, le directeur du service des cités (service chargé de l’hébergement des étudiants), Matar Ndoye à ce poste depuis deux ans, reconnaît les difficultés que traversent les étudiants dans les logements des résidences universitaires. Il a fait comprendre que «l’attribution des chambres se fait sur un critère d’excellence». Selon lui, de nouveaux pavillons sont en construction. Mais, explique-t-il, «par rapport au nombre d’étudiants de l’UCAD ceci n’est pas une alternative définitive». Il est d’avis qu’il faut désengorger cette université en construisant plusieurs centres universitaires à travers le pays et encourager la naissance d’autres universités privées.
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