Lutte: Papis Général met au pas Nguer

Quand on maîtrise les ficelles et les techniques de la lutte traditionnelle, on se passe souvent de la bagarre pour gagner ses combats. La preuve par Papis Général de l’école de lutte Manga 2 qui s’est emparé hier, dimanche 13 mars au stadium Iba Mar Diop, du drapeau Doudou Diagne Diécko organisé par Manga 2 en l’honneur de Doudou Diagne Diécko, président de l’association des amateurs de lutte. Moins d’une minute aura suffi pour envoyer au sol Nguer de l’écurie de Zap.

Ce dernier qui avait des arguments athlétiques visiblement plus développés, n’a vu que du feu. En effet, Nguer n’a juste eu le temps d’observer le round d’observation. Puisqu’il va se heurter à la rapidité d’exécution de Papis Général qui baisse avec promptitude la garde pour aller ensuite cueillir sa jambe. Surpris par cette action, le lutteur de l’écurie Zap réussit à se dégager rapidement. Il n’échappe toutefois pas à la ceinture de son adversaire.

Sa nouvelle tentative de s’extirper de cette mauvaise poste sera tout simplement vaine devant la panoplie de clefs techniques dont dispose Papis Général. Le poulain de Manga 2 va ainsi ballotter Nguer dans tous les sens avant de le déposer avec aisance au sol. Papis Général donne ainsi un coup de fouet à sa carrière dans la lutte avec frappe qui connaît jusqu’ici un certain retard par rapport à celle plus brillante en lutte traditionnelle.

Dans les combats préliminaires, Bébé Ali fils de l’ancien champion Mohamed Ali de l’écurie Walo a ouvert les débats en terrassant John Sina de l’école de lutte Double Less. Kobra de l’écurie Pikine Mbollo suivait en dominant Mohamed Ndiaye « Jordan » de l’écurie Mbaye Fall. Quant à « Americain » de l’école de lutte Manga 2, il a pris le meilleur sur Bara Faye de l’olympique après un long combat qui s’est révélé être à la fois sanglant et insipide pour une bonne frange du public.

En marge des combats, Manga 2 et le parrain du gala de lutte ont, en guise d’hommage, offert des présents à trois anciennes gloires de la lutte notamment Mohamed Ndiaye « Robert », Ndiouga Tine et Mame Gorgui Ndiaye.