Andry Rajoelina, président malgache de la transition, Maputo, le 18 août 2012. AFP/Stephane De Sakutin
Un hôpital, des logements sociaux et un hôtel de ville, Andry Rajoelina a poursuivi son marathon d’inaugurations ce week-end à Tamatave. L’occasion également d’annoncer qu’il faudrait compter sur lui pour 2018 et de remobiliser ses partisans pour les échéances électorales à venir.
Un président qui sort de son devoir de neutralité en faisant campagne pour son parti, c’est ce que dénonce la mouvance de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana.
Guy Rivo en est l’un des porte-parole : « C’était déjà un affront et une propagande avec toutes les inaugurations qu’il fait. Aujourd’hui ce n’est plus une propagande pour lui, c’est une propagande pour l’ensemble des gens qu’il va soutenir. Disons qu’il y a une confusion entre ce qu’il doit faire en tant que président de la transition et le comportement qu’il doit avoir par rapport à la vision de son parti. C’est un problème de pensée unique. Il pense qu’avec son équipe que systématiquement ils ont le droit et ils peuvent faire tout ce qu’ils ont envie de faire et de tout dire. »
Les partisans de l’ancien président craignent un hold-up électoral et réclament le respect des règles pour la campagne qui s’annonce. Le premier tour de l’élection présidentielle est prévu le 8 mai, le second le 3 juillet, en même temps que les législatives.
Source: RFI
Un président qui sort de son devoir de neutralité en faisant campagne pour son parti, c’est ce que dénonce la mouvance de l’ancien chef d’Etat Marc Ravalomanana.
Guy Rivo en est l’un des porte-parole : « C’était déjà un affront et une propagande avec toutes les inaugurations qu’il fait. Aujourd’hui ce n’est plus une propagande pour lui, c’est une propagande pour l’ensemble des gens qu’il va soutenir. Disons qu’il y a une confusion entre ce qu’il doit faire en tant que président de la transition et le comportement qu’il doit avoir par rapport à la vision de son parti. C’est un problème de pensée unique. Il pense qu’avec son équipe que systématiquement ils ont le droit et ils peuvent faire tout ce qu’ils ont envie de faire et de tout dire. »
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