Les 101 millions de dollars versés par le Fonds monétaire international vont immédiatement irriguer le budget de l’État malgache. Ils sont décaissés au titre de deux programmes approuvés par le FMI en juin 2024 : la « Facilité élargie de crédit » et la « Facilité pour la résilience et la durabilité ». Ce dernier étant destiné à financer des projets d’adaptation au changement climatique.
Prévu au mois de novembre 2024, le premier décaissement a été retardé en attendant que Madagascar mette en place l’ajustement automatique des prix du carburant à la pompe, finalement opéré le 18 janvier dernier. Exigence du FMI, ce mécanisme est entré en application en début d’année. Il doit contribuer à rééquilibrer le budget de l’État malgache en supprimant progressivement les subventions publiques versées aux sociétés pétrolières qui garantissaient un prix fixe au consommateur mais qui grevaient les finances publiques.
Le FMI salue là une avancée mais juge toutefois les résultats de Madagascar mitigés. Plusieurs réformes d’ampleur restent encore à mener, souligne-t-il, à commencer par le redressement financier de la JIRAMA, l’entreprise publique d’eau et d’électricité. Pour équilibrer son solde budgétaire, l’État malgache doit aussi augmenter ses recettes fiscales. « À moyen terme, il faudrait envisager de supprimer progressivement les coûteuses exonérations de taxes à l’importation et de TVA et mener d’autres réformes afin d’élargir l’assiette fiscale » notait le FMI en novembre dernier.
Selon la Ministre de l'Économie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, les services du FMI se rendront de nouveau en mission à Madagascar en avril pour apprécier les progrès réalisés. À l’issue de cette deuxième revue, une nouvelle tranche de financements pourrait être débloquée si le bailleur considère que les réformes structurelles attendues sont en bonne voie. Au total, 557 millions de dollars restent encore à décaisser dans le cadre de l’accord conclu l’année dernière entre le FMI et Madagascar.
Prévu au mois de novembre 2024, le premier décaissement a été retardé en attendant que Madagascar mette en place l’ajustement automatique des prix du carburant à la pompe, finalement opéré le 18 janvier dernier. Exigence du FMI, ce mécanisme est entré en application en début d’année. Il doit contribuer à rééquilibrer le budget de l’État malgache en supprimant progressivement les subventions publiques versées aux sociétés pétrolières qui garantissaient un prix fixe au consommateur mais qui grevaient les finances publiques.
Augmenter les recettes fiscales
Le FMI salue là une avancée mais juge toutefois les résultats de Madagascar mitigés. Plusieurs réformes d’ampleur restent encore à mener, souligne-t-il, à commencer par le redressement financier de la JIRAMA, l’entreprise publique d’eau et d’électricité. Pour équilibrer son solde budgétaire, l’État malgache doit aussi augmenter ses recettes fiscales. « À moyen terme, il faudrait envisager de supprimer progressivement les coûteuses exonérations de taxes à l’importation et de TVA et mener d’autres réformes afin d’élargir l’assiette fiscale » notait le FMI en novembre dernier.
Selon la Ministre de l'Économie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, les services du FMI se rendront de nouveau en mission à Madagascar en avril pour apprécier les progrès réalisés. À l’issue de cette deuxième revue, une nouvelle tranche de financements pourrait être débloquée si le bailleur considère que les réformes structurelles attendues sont en bonne voie. Au total, 557 millions de dollars restent encore à décaisser dans le cadre de l’accord conclu l’année dernière entre le FMI et Madagascar.
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