
L’ affaire commence vendredi matin, à l’aéroport de Johannesbourg. Alors que Lalao Ravalomanana s’apprête à prendre un vol de la compagnie AirLink à destination d’Antananarivo, on lui annonce qu’elle ne peut pas embarquer. Une interdiction qui selon Hanitra Razafimanantsoa, leader de la mouvance Ravalomanana, a été ordonnée par l’ACM, l’aviation civile malgache :
« Il y a une instruction de la part de l'aviation civile malgache. Les instructions viennent d'en haut parce que nous ne pouvons pas imaginer que le directeur général de l'ACM, qui est proposé par le ministre des Transports, prenne une décision contraire à ce qui était prévue par le président de la transition et le Premier ministre ».
Et pour preuve, selon l’opposante, des mails échangés entre AirLink et l’ACM. RFI a pu s’en procurer des copies mais elles sont pour l’heure impossibles à authentifier. Le patron de l’aviation civile malgache, lui, nie tout en bloc : « Je n’ai reçu aucun ordre, donné aucun ordre pour empêcher qui que ce soit d’embarquer », a-t-il déclaré au téléphone.
« Je ne sais pas exactement d’où vient l’interdiction », assure de son côté le ministre de la Communication. « Mais si Lalao Ravaomanana rentre, ce sera en avion privé, pas en avion de ligne. C’était notre accord, elle l’a bafoué ». Le pouvoir de transition qui espère encore éviter que ce retour devienne politique.
« Il y a une instruction de la part de l'aviation civile malgache. Les instructions viennent d'en haut parce que nous ne pouvons pas imaginer que le directeur général de l'ACM, qui est proposé par le ministre des Transports, prenne une décision contraire à ce qui était prévue par le président de la transition et le Premier ministre ».
Et pour preuve, selon l’opposante, des mails échangés entre AirLink et l’ACM. RFI a pu s’en procurer des copies mais elles sont pour l’heure impossibles à authentifier. Le patron de l’aviation civile malgache, lui, nie tout en bloc : « Je n’ai reçu aucun ordre, donné aucun ordre pour empêcher qui que ce soit d’embarquer », a-t-il déclaré au téléphone.
« Je ne sais pas exactement d’où vient l’interdiction », assure de son côté le ministre de la Communication. « Mais si Lalao Ravaomanana rentre, ce sera en avion privé, pas en avion de ligne. C’était notre accord, elle l’a bafoué ». Le pouvoir de transition qui espère encore éviter que ce retour devienne politique.
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